À l’occasion de la sortie de sa saison 4, la série Netflix et le Planning familial lancent « La Hotline Sex Education ». Jusqu’au 29 septembre, plusieurs créateurs de contenu répondront à vos interrogations sur les réseaux sociaux.
« En tant qu’association militant depuis plus de 60 ans sur le terrain pour une éducation sexuelle pour tous·tes, nous sommes heureux·ses de nous associer à ”La Hotline Sex Education”, campagne qui promeut une éducation sexuelle populaire et inclusive », explique Sarah Durocher, présidente du Planning familial, dans un communiqué. Pour accompagner la sortie de sa dernière saison, l’organisation et la série Netflix ont ainsi imaginé, ensemble, une hotline pour informer au mieux les jeunes sur la sexualité.
Ces derniers jours, les internautes ont eu la possibilité de poser leurs questions les plus intimes sur TikTok, YouTube, Instagram et X, anciennement Twitter. Jusqu’au 29 septembre, plusieurs créateurs de contenu aborderont diverses thématiques liées à la sexualité à la manière d’Otis, personnage principal de Sex Education qui s’inscrit dans les pas de sa mère, sexologue, en levant les tabous sur le sujet. Ils seront accompagnés par la psychologue, infirmière et sexothérapeute Edwige, alias @Wicul sur les réseaux.
Un meilleur accès à l’éducation sexuelle
Interviewée sur France Inter, Sarah Durocher a expliqué que ce partenariat « valoris[ait] les actions du Planning sur des questions d’éducation à la sexualité, [il s’agit] de mettre en avant le numéro vert 0 800 08 11 11, pour signifier qu’il y a des lieux ressources ». Selon la présidente, Sex Education participe à ouvrir la discussion entre les adolescents, et parfois même entre les parents, en évoquant aussi bien l’homosexualité, l’asexualité, le plaisir féminin que l’avortement. Elle insiste cependant sur le fait que ce n’est pas à la série « de faire l’éducation à la sexualité », la prévention doit passer, entre autres choses, par les associations.
Depuis la loi Aubry de 2001, les établissements scolaires sont censés organiser trois séances d’éducation à la sexualité par an. Seulement, la réalité est tout autre. Selon les chiffres relayés dans le communiqué, 67 % des 15 à 24 ans interrogés assurent ne pas en avoir bénéficié. On apprend également que 88 % des jeunes adultes estiment que leur entrée dans la vie sexuelle et affective aurait été meilleure s’ils avaient eu accès à ces cours. Le chemin reste encore long.