La saison 2 de l’anime suit son cours, et les plus observateurs n’ont pas manqué ce petit caméo au monde de Konoha.
Rassurez-vous : nous éviterons soigneusement tout spoiler sur l’histoire de la saison 2 de Jujutsu Kaisen ici. Depuis la fin du mois d’août, la suite de l’anime adapté du manga de Gege Akutami a abandonné le passé liant Satoru Gojo et Suguru Geto, qui complétait le travail de décryptage du passé des exorcistes entamé par le film Jujutsu Kaisen 0.
Avec le début de l’arc Shibuya et le grand retour de Yuji Itadori, Jujutsu Kaisen reprend donc le cours de son histoire principale. Mais dans l’une des scènes, plutôt anodines, de l’épisode 9 (le dernier en date), les yeux les plus attentifs n’ont pas manqué de reconnaître un célèbre symbole.
Uzumaki ?
Un simple passant arborant une tunique orange et noire, frappé d’un logo reconnaissable entre mille… Oui, il s’agit bien d’un gros clin d’œil à Naruto de la part de Jujutsu Kaisen, avec le symbole du clan Uzumaki du ninja. Longtemps comparés, les deux mangas partagent à l’évidence les codes ancestraux et quasi immuables du shōnen. Reste que leurs ressemblances se montrent très nombreuses.
D’abord avec deux héros qui servent de réceptacle à des entités puissantes. Si Naruto renferme le démon à neuf queues, Yuji abrite pour sa part le fléau Sukuna après en avoir absorbé les puissantes reliques, matérialisées par ses doigts.
Une génération sous influence
Les deux héros forment chacun un trio, Naruto avec Sasuke et Sakura, Yuji avec Megumi et Nobara. Des caractères complémentaires à même de faire évoluer les deux personnages. Leur tempérament désinvolte et empathique, des senseïs aux caractères forts et des aventures ponctuées de drames achèvent de convaincre d’une évidente similitude.
Surtout, il ne faut pas oublier que la jeune génération de mangakas a forcément été influencée par ses aînés. Ainsi, Gege Akutami a toujours évoqué son admiration pour Togashi (Hunter X Hunter), Kishimoto (Naruto) ou encore Tite Kubo (Bleach), comme il l’expliquait au Figaro en 2020. Leur faire référence dans son œuvre relève donc d’une forme d’hommage respectueux.