L’adaptation animée d’un des shōjos les plus populaires du moment a réussi à conquérir le cœur du public, méritant une suite.
My Happy Marriage pourrait s’apparenter à une déclinaison japonaise du XXe siècle de Cendrillon et de Princesse Sarah, où l’héroïne est malmenée par les siens. Depuis la mort de sa mère, Miyo Saimori doit faire un double deuil : celui de sa maman et de son bonheur. Dépourvue de talents surnaturels au contraire de sa sœur, elle subit de nombreux tourments par sa belle-mère et le reste de sa famille.
Quand on lui annonce son prochain mariage, arrangé, la jeune femme est saisie de terreur. Son prétendant n’est autre que Kiyoka Kudo, un commandant réputé pour sa misogynie et son caractère froid, qui a éconduit bien des épouses potentielles.
La mauvaise réputation
À sa grande surprise, Miyo découvre un Kiyoka qui se révèle être l’absolu contraire des rumeurs à son sujet. Cherchant à tout prix à la rendre heureuse, il s’apparente à un prince charmant. Cependant, leur bonheur se voit vite menacé par la mère du jeu homme, qui voit d’un très mauvais œil cette union.
En effet, cette dernière va malmener leurs projets, par tous les moyens, et mettre leur amour à rude épreuve. En parallèle, le surnaturel est omniprésent, puisque les fonctions de Kiyoka l’amènent à lutter contre des démons grâce à son pouvoir de pyrokinésie.
La romance continue
Le manga à succès d’Akumi Agitogi, illustré par Rito Kohsaka, a connu un franc succès, lui valant une nomination au prestigieux prix Kodansha dans la catégorie shōjo, ce genre en grande partie fondé par Lady Oscar. Le studio Kinema Citrus (Made in Abyss) propose un anime aussi réussi techniquement que sur le plan artistique, mettant en valeur le romantisme du récit.
Outre l’excellent Le Pavillon des Hommes, Netflix a eu la bonne idée de proposer la première saison de My Happy Marriage. Bonne nouvelle : la seconde vient tout juste d’être annoncée, pour la plus grande joie de l’autrice. Miyo aura-t-elle enfin droit au bonheur avec cette suite ?
