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Détour par Epsilon de Lolita Couturier : survivre dans un monde post-apocalyptique

06 septembre 2023
Par Apolline Coëffet
Lolita Couturier sort son premier album aux éditions Les Humanoïdes associés.
Lolita Couturier sort son premier album aux éditions Les Humanoïdes associés. ©Lolita Couturier / Les Humanoïdes associés

Ce mercredi 6 septembre 2023 sort Détour par Epsilon, la première bande dessinée de Lolita Couturier. Au fil des pages se dessine l’histoire poétique et dramatique de Tom, une jeune femme enceinte prise dans l’urgence de rejoindre une nouvelle cité.

À compter de ce jour, la maison d’édition Les Humanoïdes Associés étoffe son catalogue d’un nouveau talent : Lolita Couturier. À peine sortie de l’école, cette jeune femme de 23 ans esquisse les contours d’un monde post-apocalyptique, meurtri par la guerre et désormais peuplé d’individus contaminés. Pensée comme une série, la suite de Détour par Epsilon est d’ores et déjà prévue pour le printemps 2024.

Émancipation et résilience

Au travers de planches au style graphique épuré et baigné de soleil, le lecteur suit les péripéties et l’émancipation de Tom, qui a été bannie de son foyer sans la moindre explication. Alors que son ventre s’arrondit de jour en jour et que le temps presse, l’héroïne n’a d’autre choix que de gagner Epsilon, une nouvelle cité fortifiée, si elle veut offrir une existence plus viable à l’enfant qu’elle porte.

Aux côtés de Lélé, une mystérieuse petite fille muette rencontrée en chemin, et de Vlad, un autochtone souffrant de solitude, tous trois vont arpenter les ruines pour tenter de se mettre en sécurité.

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Loin de dépeindre un futur sombre et sans espoir, Lolita Couturier souligne la résilience d’un esprit pugnace qui, malgré la banalité de la perte de repères, se veut rassurante. « Je pense que les productions fictionnelles sont souvent le reflet de l’état du monde. En ce moment, la réalité est déjà un peu apocalyptique, avec le dérèglement climatique, alors j’avais envie de faire quelque chose de plus optimiste, du moins au niveau graphique, pour ne pas déprimer directement le lecteur (et moi-même) », a affirmé l’auteure dans un communiqué.

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Article rédigé par
Apolline Coëffet
Apolline Coëffet
Journaliste