Déjà au cœur de l’actualité avec son accès anticipé, le jeu de Bethesda affiche de belles promesses pour les explorateurs de l’espace.
Développeur mythique, Bethesda n’a pas pour habitude de se lancer dans de nouvelles franchises. Après des années d’Elder Scrolls (Skyrim) ou de Fallout, la communauté des joueurs est restée bouche bée lorsqu’il a annoncé le révolutionnaire Starfield durant l’E3 2018. D’autant que le copieux menu de cette toute nouvelle licence a eu le temps de s’étoffer durant ses quelque huit ans de développement. Voici trois raisons de craquer pour ce voyage intersidéral.
1 2023, l’Odyssée de l’espace
Dans le domaine des jeux d’exploration spatiale, trois noms viennent immédiatement en tête. Le vétéran Elite (1984), le cultissime Mass Effect et ses quatre épisodes (2007), et plus récemment No Man Sky (2016), peu à peu fidèle à ses monstrueuses ambitions. On retrouve des influences de ces trois titres dans Starfield, avec un univers créé de façon procédurale proposant pas moins d’un millier de planètes à explorer. Une démesure totale, promesse de centaine d’heures de jeu entre exploration, combats, négociations et voyages spatiaux.
2 Des possibilités presque infinies
Un peu à la manière de Baldur’s Gate III récemment, le dernier bébé de Bethesda permet de multiplier les approches face à diverses situations, en utilisant force, ruse ou dialogue pour parvenir à ses fins. Les joueurs peuvent construire et améliorer leur vaisseau, devenir des pirates ou des contrebandiers, faire allégeance aux fédérations… Il serait presque plus facile de faire la liste de ce qu’il n’est pas possible de faire que l’inverse. Prévoyez quelques congés, RTT et autres feintes (légales) pour en profiter.
3 Une plastique intergalactique
Depuis son early acces, Starfield a cristallisé les attentes des joueurs, parfois délirantes. Avec un tel terrain de jeu, le titre de Bethesda se permet d’être assez beau, avec un cycle météo, des effets techniques variés et réussis. Cependant, de nombreux joueurs critiquent (souvent de façon partisane) la fluidité du jeu, capé à seulement 30 images par seconde sur Xbox Series, ou les inévitables bugs émaillant un tel voyage. Les habitués des productions du développeur savent pertinemment que durant les prochaines années, il n’aura de cesse d’améliorer l’expérience proposée, comme il l’avait fait sur Skyrim en son temps.
En résumé, Starfield est une formidable proposition, tant que l’on n’y projette pas des rêves inaccessibles. Un véritable space opéra vidéoludique, inspirant les artistes, qui saura surtout plonger la tête des spationautes dans les étoiles, sur PC et Xbox Series dès ce 6 septembre.
