Le festival francilien a fermé ses portes ce dimanche 27 août. Retour sur une édition anniversaire haute en couleur.
1 La surprise Cypress Hill
L’annulation de la venue de Florence and the Machine quelques jours avant le début de Rock en Seine avait été un coup dur pour l’organisation. Heureusement, le groupe de hip-hop culte Cypress Hill était là pour sauver la fête. Attendue sur la scène du festival francilien le samedi 26 août, la formation de Los Angeles a régalé le public avec ses hymnes gangsta latino, très populaires dans les années 1990 et 2000.
Plus de 35 ans après sa création, Cypress Hill reste un groupe jeune, avec une imagerie grandement fondée autour de la consommation du cannabis. Sur scène, la pochette de l’album Black Sunday (1993), le disque emblématique du groupe, célébrait le 30e anniversaire de sa sortie. « Quelqu’un d’autre devait jouer ce soir ici, mais nous sommes ravis d’être avec vous, merci pour l’accueil ! », a conclu le rappeur B-Real, achevant un remplacement de dernière minute très réussi.
2 L’énergie des Chemical Brothers
Si Rock en Seine est historiquement attaché à la musique pour guitares, la programmation du festival n’en est pas moins éclectique. Aux côtés de Charlotte de Witte, les Chemical Brothers étaient là pour représenter l’électro au Domaine national de Saint-Cloud (Hauts-de-Seine). Presque 20 ans après leur premier passage, les deux DJ de Manchester ont marqué le coup en diffusant des anecdotes sur les haut-parleurs de la scène.
Pendant 1h30, le duo a embarqué le public dans une transe survitaminée, à base de grosses basses et de lumières stroboscopiques. Les séquences futuristiques projetées sur les écrans de la scène venaient sublimer les hymnes des Britanniques, comme Hey Boy Hey Girl et Got to Keep On. Un show magistral.
3 Billie Eilish oui, les Strokes non
L’édition 2023 de Rock en Seine a notamment été marquée par la venue de Billie Eilish. Pour sa première participation au festival, l’Américaine a pu recréer sur scène son univers inspiré par l’électro et l’imagerie emo. Pourtant, pour les organisateurs, le vrai coup était la clôture du festival avec les Strokes.
Alors que Rock en Seine célébrait ses 20 ans d’existence, le groupe de Julian Casablancas était particulièrement attendu sur scène, lui aussi créé au début des années 2000. Malheureusement, la bonne idée s’est révélée chaotique, les New-Yorkais signant une prestation courte et indigeste, marquée par de gros problèmes de son.
Capable du meilleur comme du pire, le chanteur Julian Casablancas s’est fourvoyé en improvisations et en blagues de mauvais goût, devant les yeux dépités du public et de ses collègues. À oublier donc…
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