Après quatre films d’action musclés, la saga se décline en une série très prometteuse, basée sur le célèbre hôtel accueillant les tueurs à gages.
En 2014, John Wick célébrait le grand retour de Keanu Reeves au premier plan des films d’action. Dans le rôle d’un impitoyable tueur à gages vengeur, répondant au doux surnom de « Baba Yaga », l’acteur renouait avec ses succès passés tels que Point Break (1991), et bien évidemment la saga Matrix.
La nouvelle franchise va connaître un accueil tel que trois suites seront tournées, développant l’univers foisonnant imaginé par Derek Kolstad, qui coproduira plus tard Le Faucon et le Soldat de l’Hiver pour Marvel. Au sein de son monde criminel fantasmé, John Wick aura fait du Continental, un hôtel new-yorkais somptueux, le QG des tueurs de tous horizons.
Gages de qualité
La série en développement pour la chaine Peacock s’appuie sur ce lieu devenu iconique, en racontant sa genèse à travers la jeunesse de son propriétaire, Winston Scott. Interprété par l’immense Ian Mc Shane (Deadwood) au cinéma, il sera ici joué par Colin Woodell (Ambulance, The Purge), emmenant avec lui un casting très riche.
Étonnant mélange de gangster et d’aristocrate, il va vite se retrouver confronté à la pègre des années 1970, dirigée par le redoutable Cormac, un Mel Gibson charismatique en diable. Les ex-cascadeurs qui ont coréalisé le premier film, Chad Stahelski (Lazarus, avec Shinchiro Watanabe) et David Leitch (Atomic Blonde, Deadpool 2), assurent les rôles de producteurs, en bons gardiens du temple.
Toujours dans la matrice
Les références à la saga sont nombreuses, du style de combat adopté par le frère turbulent de Winston, Frankie, à la superbe Ford Mustang que conduit le propriétaire du Continental, années 1970 obligent. L’hôtel reprend ses quartiers du Beaver Building à New York, dont la façade saillante évoque immanquablement le Flatiron.
Seulement trois épisodes constitueront cette première saison, promesse d’une action intense et de punchlines cultes, forcément. Lorsque Winston demande des armes, beaucoup d’armes, dans la bande-annonce, sa réplique est quasiment la même que celle de Reeves dans le premier Matrix : tout sauf un hasard. Les fans de Neo et John jubilent déjà tout autant qu’ils meurent d’impatience.
