Sortie en mai dernier, la dernière aventure de Link n’en finit pas de défrayer la chronique, avec des chiffres absolument vertigineux.
S’il est l’un des prétendants au titre critique de jeu de l’année, le fameux GOTY, Zelda Tears of the Kingdom n’en a pas oublié d’être avant tout un énorme carton commercial. Ses débuts, notamment en France, avaient déjà affiché des temps de passage records, et la publication par Nintendo de ses résultats du premier trimestre a mis en lumière la nature hors norme de sa performance.
Loin de n’avoir été porté que par l’étonnant succès mondial de Super Mario Bros, le film dans les salles obscures, le chiffre d’affaires du constructeur japonais a été bien aidé par les ventes du dernier Zelda, qui ont au passage boosté les ventes d’une Switch qui n’en demandait pas tant.
Hyrule rulz !
Dans son habituel décryptage des comptes rendus financiers dans le secteur du jeu vidéo, le journaliste Oscar Lemaire (à retrouver sur son site Ludostrie) remarque en effet que Zelda Tears of the Kingdom, avec 18,5 millions d’exemplaires vendus dans le monde à la fin juin, est tout simplement le meilleur lancement jamais vu au sein de la prestigieuse licence.
Dans son sillage, il a fait naître un regain d’intérêt pour son prédécesseur, Breath of the Wild, qui voit ses ventes augmenter de 42% par rapport à l’an passé, dépassant désormais les 30 millions d’exemplaires vendus. Quoiqu’en pensent certains fans, le passage en monde ouvert a aussi poussé les portes vers des statistiques complètement folles pour Link.
Link digne du cinéma
Ces résultats exceptionnels peuvent en partie s’expliquer par la présence récurrente du jeu dans les tendances sur les réseaux sociaux. Nombre d’utilisateurs ont en effet partagé leurs créations rendues possibles grâce aux nouveaux pouvoirs de Link avec des vidéos, souvent devenues virales. Un effet stratégique probablement anticipé par Nintendo.
En combinant les succès du film Mario et du dernier Zelda, inutile de dire que la perspective de voir Link débarquer prochainement dans les salles obscures ne fait plus grand doute. Si la licence pouvait déjà s’enorgueillir d’un glorieux passé et d’un statut culte, elle n’avait jamais autant tutoyé les sommets en termes de popularité.
