La disparition d’un grand acteur soulève toujours une vive émotion auprès de ses spectateurs. Guerilla Games en a bien pris conscience.
Le 17 mars dernier, l’immense acteur Lance Reddick nous quittait. Celui qui avait illuminé de sa présence des séries telles que The Wire, Oz, ou encore Lost a connu tous les honneurs au cinéma avec, pourtant, un simple rôle secondaire dans la saga John Wick, qu’il était parvenu à sublimer par son charisme.
En parallèle de sa brillante carrière d’acteur « traditionnel », Reddick était aussi devenu une figure incontournable du jeu vidéo. Ainsi, les joueurs ont pu le retrouver dans des titres tels que Destiny, Quantum Break, mais surtout Horizon Zero Dawn et sa suite, Forbidden West. Les deux exclusivités PlayStation développées par le studio Guerrilla Games avaient fait de Reddick l’un de leurs personnages majeurs, un antagoniste particulièrement nuancé.
In memoriam
Comme tous ses collaborateurs, le studio avait fait part de sa vive émotion à l’annonce de cette terrible nouvelle en mars dernier. Cependant, la particularité du média lui a permis de rendre un hommage d’un genre assez particulier à la star disparue. En effet, le studio vient d’annoncer l’ajout dans la dernière extension d’Horizon Forbidden West, Burning Shores, d’un mémorial dédié à Lance Reddick.
Une touchante attention, dont on regrettera juste qu’elle ne soit présente que dans le dernier DLC en date plutôt que dans tous les jeux de la franchise. Peut-être que quelque chose est prévu dans ce sens dans un avenir proche.
Des rôles qui survivent à leurs stars
Ce que l’on ne sait pas en revanche, c’est de quoi le futur de la saga sera fait autour du personnage de Sylens que campait justement Reddick. Avec le numérique, de plus en plus de stars devenues essentielles dans une saga voient leurs droits à l’image se poursuivre longtemps après leur disparition ou leur incapacité à poursuivre leur travail.
Récemment, James Earl Jones (connu dans la saga Star Wars) a été remplacé par une IA l’imitant à la perfection, ou encore Stan Lee, figure indissociable de Marvel, pour lequel les studios ont consenti à un accord avec ses ayants droits. Travailler après sa mort, voilà une drôle d’idée de la postérité.