Au début de ce mois de juin, Ehla a sorti Pause, un premier opus marqué par des influences RnB des années 1990. Avec cette proposition, la chanteuse se distingue d’emblée du style musical de sa petite sœur.
Chez les Luciani, la musique est décidément une affaire de famille. Après Clara – dont le prochain opus devrait sortir sous peu –, c’est au tour de Léa de faire entendre sa voix. Comme pour se distinguer de sa cadette, l’artiste s’est défait de son nom pour adopter, sur scène, celui d’Ehla. Après un EP prometteur, avec Pause, un premier album au titre étonnant, elle affirme d’ores et déjà un style mûrement réfléchi, qu’elle a pris le temps de façonner au gré de ses influences pop et RnB. Celles-ci évoquent les années 1990 et 2000 dans lesquelles elle a grandi.
« Je suis extrêmement fan d’Ophélie Winter. Si on tend un peu l’oreille, on peut reconnaître ce qu’on a pu aimer dans du Ophélie Winter ou du Brandy&Monica. J’aime bien ce mélange-là », assurait-elle dans le cadre d’un récent entretien accordé à BFMTV.
Se forger son propre style
Loin des accents disco qui rythment les chansons de Clara Luciani, Ehla rend hommage aux mélodies qui ont bercé son adolescence. « J’ai mon papa qui m’a fait écouter très tôt beaucoup de musique, beaucoup de la Motown, de la soul, du funk. […] C’est à ce moment-là qu’on a le plus besoin de musique, quand on est ado », expliquait-elle il y a peu au micro de France Culture.
Dans l’envie de n’être placée dans aucune catégorie précise, celle qui enregistrait des sons dans sa chambre a ainsi pris le parti de se forger son propre style, mais également son propre carnet d’adresses. « Je n’ai rien demandé à Clara. C’était comme ça, c’était acquis, chacun a fait son chemin. Je me suis affranchie toute seule », insistait-elle auprès de BFMTV.
La voix d’Ehla n’est pas inconnue du grand public. En 2019, elle apparaissait déjà sur Sainte-Victoire, le premier disque de Clara Luciani. La jeune chanteuse l’accompagnait alors en duo sur le titre Ma sœur. Son premier single, Pas d’ici, avait également fait le tour du monde grâce à la bande-son d’Emily in Paris, sur laquelle il figurait.