Prix Goncourt des lycéens, Sabyl Ghoussoub était à Series Mania avec la Fnac pour parler de son livre Beyrouth-sur-Seine et de son parcours. On a profité de l’occasion pour l’interroger sur les séries de sa vie.
La première série qui vous a marqué ?
Dans mon adolescence, Hartley cœur à vif. À l’âge adulte, Les Soprano. J’ai découvert cette dernière sur le tard, mais je pourrais la revoir encore et encore sans me lasser. C’est ma compagne qui m’a proposé de la regarder au début du premier confinement ; elle la connaissait, elle m’a dit que ça me plairait, et ça n’a pas raté.
Celle qui parle le mieux de votre enfance ?
Mo : sa jeunesse palestinienne aux États-Unis me rappelle la mienne, libanaise en France.
Celle dans laquelle vous vous retrouvez ?
Ce serait un mix entre Seinfeld, Fauda et Les Soprano. J’y vois ce mélange entre légèreté, famille et géopolitique.
Celle qui parle le mieux d’amour ?
Je n’en regarde pas beaucoup, je préfère les romans qui parlent d’amour, mais j’ai un joli souvenir de Foodie Love.
Celle qui parle le mieux de la vie ?
Seinfeld ou Friends, ces séries du “rien” qui en disent pourtant tellement.
Celle qui vous dérange ?
Fauda, elle me dérange autant que je l’aime (et je l’ai bingée très rapidement). Ce qui me gêne, c’est qu’il y a beaucoup d’aberrations dans la série d’un point de vue libanais et/ou arabe.
Celle qui vous obsède encore ?
Les Soprano. Elle m’obsède car il y a un génie du rythme, du ton et des personnages. J’aimerais vraiment prendre le temps de la revoir.
Celle qui vous fait rire ?
Seinfeld, je peux me remettre n’importe quel épisode et rire encore comme si c’était la première fois que je le voyais.
Celle qui vous fait pleurer ?
Aucune série ne m’a jamais fait pleurer. Je les regarde avec trop de détachement pour qu’elles puissent le faire.
Celle que vous auriez adoré écrire ?
Glória. Je me souviens très bien qu’à la fin de la série, j’ai dit à ma compagne très naturellement : “J’aurais aimé l’écrire celle-là.”
