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Comment la FIFA envisage l’avenir du jeu vidéo culte sans Electronic Arts

17 mars 2023
Kylian Mbappé est actuellement la tête d'affiche de “FIFA”.
Kylian Mbappé est actuellement la tête d'affiche de “FIFA”. ©EA Sports

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le dirigeant récemment réélu de l’organisation la plus puissante du football n’est pas inquiet.

Le divorce entre Electronic Arts et la FIFA était acté depuis longtemps. Si l’on sait déjà que le prochain jeu de l’éditeur sera rebaptisé en EA Sports FC, la forme que va prendre son successeur officiel n’est toujours pas clairement définie. De son côté, Electronic Arts ne semble pas inquiet outre mesure par ce changement majeur, après presque 20 ans d’un partenariat riche de son succès, entamé en 1994.

Le rythme adopté par les jeux ne devrait pas en être impacté, avec le portefeuille de l’éditeur capable de s’offrir quasiment toutes les licences majeures du football, championnat par championnat. Seule la Coupe du Monde serait perdue pour EA Sports, un « dommage collatéral » somme toute acceptable.

On refait le match ?

On le sait depuis la guerre virtuelle entre Pro Evolution Soccer et FIFA, les habitudes des joueurs ont parfois un temps de réaction bien plus long que leurs dribbles sur les terrains. Changer de camp semble toujours difficile, et si EA Sports pense garder ses fidèles avec un jeu rebaptisé, mais proche de ses prédécesseurs, la perte de la précieuse licence pourrait marquer un temps d’arrêt dans les ventes faramineuses de leur simulation de football. De son côté, la FIFA paraît sûre de son futur en termes d’adaptation, sans toutefois livrer le détail de son projet. Une déclaration récente de l’helvético-italien Gianni Infantino évoque un futur radieux pour l’avenir du jeu, avec quelques fautes de communication regrettables dans ses propos.

C’est quoi un « egame » ?

Dans une récente déclaration, le patron de la plus puissante organisation mondiale du football déclare que les prochains opus de la franchise seront toujours les meilleurs, malgré la défection d’Electronic Arts, ayant refusé d’acquitter le prix demandé pour les droits d’usage de la licence. Mais les propos évoquant un « egame » pour filles et garçons, sans avancer de développeur, semblent déconnectés de la réalité.

Difficile de comprendre la notion derrière cet « egame », entre méconnaissance du sujet et possibilité d’un titre dématérialisé. Surtout, sans avoir un nom de studio solide appuyé à sa précieuse licence, on voit mal comment la FIFA pourrait sortir la tête haute de ce match virtuel… En dehors de 2K Games, déjà à l’œuvre sur les jeux NBA 2K entrés dans la légende, on peine à imaginer un studio qui pourrait relever ce challenge.

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