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5 raisons de (re)plonger dans le Japon féodal de Like A Dragon Ishin !

20 février 2023
Par Vincent Oms
5 raisons de (re)plonger dans le Japon féodal de Like A Dragon Ishin !
©Sega

Le jeu de Sega sort demain : faisons le point sur les nombreuses qualités de ce titre un peu à part au sein de la saga.

Parmi le large éventail de spin-offs de la série légendaire Yakuza de Sega, récemment rebaptisée Like A Dragon, certains épisodes ne sont jamais sortis en occident. C’est notamment le cas de Ryû ga Gotoku Kenzan et Ryuû ga Gotoku Ishin !, deux titres partageant un cadre radicalement différent de la série, prenant pour décor le Japon féodal. Le remake du dernier cité, qui sort le 21 février, est l’occasion pour certains de le découvrir, mais aussi une formidable porte d’entrée dans la série pour le public nouveau venu à la licence (notre critique complète est à retrouver juste ici).

1 Une sortie longtemps attendue

La version originale de Like A Dragon Ishin ! est sortie sur PlayStation 3 et 4 le 22 février 2014 au Japon. Il aura donc fallu attendre neuf ans pour voir enfin débarquer une version localisée pour l’Occident, à l’occasion de ce remaster, annoncé durant le State Of Play de septembre 2022.

Nombre de passionnés de la saga n’avaient pas pu profiter de cette aventure à part entière, qui, si elle n’entre pas dans l’histoire canonique de Yakuza, jouit d’un charme particulier lié à son époque et ses aménagements propres à ce cadre historique inhabituel. Les amoureux de Kazuma Kiryu seront ainsi aux anges.

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2 Une superbe entrée en matière

Si vous n’avez jamais eu l’occasion de goûter aux joies de la série Yakuza, Like a Dragon Ishin ! est une formidable occasion de s’y lancer. D’abord parce que son contexte en fait un apéritif à la saga complète, à laquelle vous pourrez ensuite jouer dans l’ordre historique. Ensuite, parce que le système de jeu assez simple reprend toutefois les bases de la série, sous la forme d’un action-RPG très accessible centré sur divers types de combats à maîtriser en fonction de vos envies et de vos adversaires.

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3 Un exotisme rare

Se replonger dans l’ère Edo permet à Ishin ! de nous faire découvrir une époque souvent fantasmée. Combats au katana, puissants seigneurs de guerre, lutte entre clans rivaux assurent le spectacle dans un titre qui lorgne fréquemment du côté du genre cinématographique chanbara, consacré notamment par Toshiro Mifune et Akira Kurosawa. À des années-lumière du contexte moderne de Tokyo et ses quartiers mal famés, cette immersion dans le Japon médiéval est un ravissement.

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4 Une belle refonte technique

Pour un titre sorti initialement en 2014, Like a Dragon Ishin ! affiche de beaux arguments. Le résultat d’une direction artistique qui n’a pas accusé les années passées, en grande partie grâce à ses personnages au chara design exceptionnel. En effet, même si les protagonistes ne sont pas nommés comme leurs équivalents dans la saga moderne, ils en reprennent tous l’apparence. À commencer par le héros, Ryoma Sakamaoto, qui adopte le faciès et la voix bien connus de Kazuma Kiryu, héros des autres jeux Yakuza.

5 Une vraie leçon d’histoire

La dernière (très) bonne raison de se laisser tenter par Ishin ! réside dans sa fidélité au contexte historique. La fin de l’ère Edo, marquant la chute du shogunat et de l’époque médiévale du Japon, est l’occasion de terribles luttes intestines qui conduiront à l’avènement impérial. L’arrivée massive d’Occidentaux à la technologie supérieure, l’érosion du pouvoir des Tokugawa avec la montée en puissance du Shinsen-Gumi ne souffrent pas de l’aspect romancé trop souvent lié à ces événements historiques majeurs. Mieux encore, la plongée du personnage dans ces divers mouvements et moments clés du crépuscule médiéval japonais renforce un peu plus la sensation de découvrir une véritable page d’histoire, essentielle.

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Article rédigé par
Vincent Oms
Vincent Oms
Journaliste
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