Après avoir été présenté durant le Festival de Cannes 2022, le documentaire Salam est désormais disponible sur la plateforme Amazon Prime Vidéo. L’occasion de découvrir une Diam’s à fleur de peau, mais aussi d’entendre trois sons inédits de la rappeuse.
Salam, le documentaire sur la rappeuse Diam’s, a été présenté durant le Festival de Cannes 2022, avant de sortir dans les salles obscures françaises, cet été, devant 90 000 spectateurs. Le film réalisé par Anne Cissé et Houda Benyamina est désormais disponible sur Amazon Prime Vidéo. L’occasion de découvrir la chanteuse sous un autre jour alors qu’elle se livre à cœur ouvert, pour la première fois depuis dix ans, face caméra.
Diam’s bientôt de retour ?
Ce documentaire événement a également été l’occasion de découvrir trois morceaux inédits de la chanteuse. Respectivement intitulés A force de courir, De plus en plus et J’me sens coupable, ces titres composent une partie de la bande-originale de Salam. À travers ces trois textes, la chanteuse raconte l’enfer qu’elle a vécu pendant des années. « Plus les jours passaient, plus je m’enfonçais. Comme la sensation de m’enliser ou de tomber dans l’vide et de faire une chute interminable » lance-t-elle dans De plus en plus.
Dans A force de courir, la rappeuse explique n’avoir jamais trouvé le bonheur et l’épanouissement dans son travail : « On m’a dit que je le trouverai dans la richesse. Je l’ai eu la richesse, mais le bonheur, lui, je ne l’ai pas trouvé », le clip se concluant sur des extraits télévisés durant lesquels elle a révélé au grand public s’être convertie à l’islam et avoir finalement trouvé la paix. Par ailleurs, ces trois chansons sont aujourd’hui accompagnées de trois clips. Tous, pour la plupart, sont composés d’images du documentaire.
La diffusion de ces morceaux inédits a poussé les fans de la chanteuse à s’interroger sur son potentiel retour sur scène. Cette question les taraude depuis la sortie du documentaire. Pourtant, Diam’s a souhaité mettre les choses au clair avec son public, en déclarant qu’il ne s’agissait pas d’un teasing autour d’un futur album, mais de la bande-son du film. L’artiste a d’ailleurs appuyé son propos en confirmant qu’elle « ne reviendrait plus jamais dans le monde de la musique. » Aujourd’hui exilée en Arabie Saoudite, la chanteuse à qui l’on doit La Boulette (2006) a donc mis la scène et l’écriture derrière elle, préférant s’investir davantage dans l’humanitaire grâce à sa fondation, Big Up.