Meta, la maison mère des deux réseaux sociaux, a annoncé de nouvelles mesures afin de mieux protéger la vie privée des jeunes utilisateurs et les comptes signalés comme « suspects » d’interagir avec eux.
Meta poursuit ses efforts pour protéger les adolescents sur ses plateformes, Facebook et Instagram. Lundi, le groupe californien a annoncé de nouvelles mesures dans cet objectif. Pour commencer, les personnes de moins de 16 ans (ou de moins de 18 ans dans certains pays) qui s’inscriront sur Facebook auront automatiquement un compte paramétré avec des critères plus restrictifs en matière de vie privée. Les jeunes ayant déjà un compte sur le réseau social seront, eux, incités à opter pour ces paramètres concernant les personnes qui peuvent voir leur liste d’amis ou encore celles autorisés à commenter leurs publications. Cette mesure a été mise en place sur Instagram l’année dernière.
Protéger les adolescents des adultes « suspects »
Meta indique également vouloir protéger les adolescents face aux adultes mal intentionnés. Pour cela, les comptes appartenant aux adultes qui ont récemment été bloqués ou signalés par un jeune sont désormais identifiés comme étant « suspects ». La société teste des techniques afin d’éviter que ces individus puissent interagir avec des mineurs sur Facebook et Instagram. Ainsi, leur profil n’apparaît pas dans les comptes suggérés aux jeunes utilisateurs. Le bouton permettant d’envoyer un message est par ailleurs retiré lorsque l’un de ces adultes suspects consulte le profil d’un adolescent sur Instagram.
Meta travaille en outre avec le Centre national pour les enfants disparus et exploités (NCMEC) pour lutter contre la diffusion d’images intimes de mineurs en ligne. La firme prévoit de créer une « plateforme mondiale pour les adolescents craignant que des images intimes qu’ils ont créées puissent être partagées sur des plateformes en ligne sans leur consentement ». Elle indique que celle-ci sera similaire à son outil pour lutter contre la vengeance pornographique. Meta affirme que la plateforme sera un moyen d’empêcher que les images intimes d’un adolescent ne soient publiées en ligne et qu’elle pourra être utilisée par d’autres entreprises du secteur de la tech.