Alors que certains jeux commencent à être optimisés pour les puces Apple, on découvre comment s’en sort la technologie d’upscaling de la marque.
Apple en avait fait la démonstration lors de sa WWDC en juin dernier. MetalFX, c’est la technologie de supersampling par IA du fabricant ; concurrente aux bien connus DLSS (Nvidia) et FSR (AMD). Resident Evil Village désormais disponible sur les appareils à la pomme, Eurogamer s’est penché sur l’aspect technique de ce portage, et notamment sur les performances de MetalFX.
Un véritable concurrent à DLSS/FSR
Eurogamer ne tarit pas d’éloges sur MetalFX. Les spécialistes de Digital Foundry sont formels : nous avons ici affaire à une technologie capable de rivaliser avec le DLSS et FSR (et dans une moindre mesure à XeSS, d’Intel).
Comme d’habitude, l’idée est assez simple. Afin d’alléger la charge du processeur graphique, le jeu est calculé dans une définition inférieure à celle réellement affichée par l’écran. Par exemple, un jeu en 4K sera calculé en 1080p seulement par la carte graphique, puis mise à l’échelle grâce à une IA. Quand les choses se passent bien, on obtient une image très nette, presque indiscernable d’une équivalente dans sa définition native, tout en conservant des performances bien supérieures. Et, d’après Digital Foundry, les choses se passent plutôt bien sur Resident Evil Village.
Bien entendu, les Mac dotés d’une puce M1 Max s’en sortent mieux encore, en pouvant opter pour le pré-réglage « Qualité », qui lisse encore davantage les images et fait ressortir un haut niveau de détails. Mais, d’après les experts, même la vieillissante M1 s’en sort avec les honneurs, et les joueuses et joueurs peuvent profiter du jeu de Capcom dans de bonnes conditions – en partie grâce à l’API MetalFX.
Le retour en grâce du jeu sur ordinateurs Apple ?
Il est loin, le temps où Apple était prisée des gamers. L’écosystème fermé de ces machines complique le travail des développeurs, évidemment plus enclins à concevoir leur jeu pour Windows (qui représente 76% du marché des ordinateurs). Toutefois, avec MetalFX et d’autres API qui mobilise à bon escient les puce M1 et M2, Apple tente de redorer son blason.
Tout n’est pas encore parfait. En l’occurrence, Eurogamer pointe que la gestion des végétations est encore délicate, et que quelques ralentissements ponctuels se font encore ressentir. Mais le chemin emprunté par la firme de Cupertino semble être le bon, et l’avenir s’annonce intéressant pour le jeu sur Mac.
Outre le déjà ambitieux Resident Evil Village, le très exigeant No Man’s Sky arrivera prochainement, et nativement, sur les ordinateurs de la marque disposant d’une puce Apple Silicon (M1, M1 Pro, M1 Max, M2). Et il sera même jouable sur certains modèles d’iPad. Une nouvelle ère pour le gaming, chez Apple ?