Ce vendredi 4 novembre, Selena Gomez se dévoile dans My Mind & Me, un documentaire diffusé sur Apple TV. Elle y revient sur les différents problèmes de santé mentale qui affectent son quotidien.
Très investie dans la santé mentale, Selena Gomez a décidé de prolonger son engagement pour la cause. Après avoir été invitée à la Maison Blanche par Joe Biden pour évoquer cette thématique et avoir instigué un programme pour soutenir les jeunes qui souffrent de dépression, la star vient de sortir un documentaire révélant la réalité de ses propres maux. Sujet encore tabou pour beaucoup, selon les chiffres de l’OMS, ces maladies toucheraient pourtant 280 millions d’individus dans le monde. Diagnostiquée bipolaire en 2016 à la suite d’une série de crises qui l’a poussée à s’éloigner de la scène, elle revient ici sur le passage à vide qui s’en est suivi jusqu’à sa guérison. Elle espère, au travers de My Mind & Me, être utile à celles et ceux qui, comme elle, doivent composer avec ces troubles invisibles.
Un documentaire porteur d’espoir
À seulement 30 ans, Selena Gomez a déjà un parcours bien fourni derrière elle. Dès l’âge de 7 ans, la chanteuse et actrice fait ses premiers pas dans des séries Disney Channel et conquiert le public avec son rôle d’Alex dans Les Sorciers de Waverly Place. Le succès est fulgurant. En parallèle, elle enchaîne les tubes, notamment avec son groupe Selena Gomez and the Scene, avant de se lancer dans une carrière solo en 2013. Ouverte sur le sujet de la santé, elle informe ses fans être atteinte d’un lupus en 2016, mais ce n’est que plus récemment qu’elle s’est sentie prête à aborder sa bipolarité, diagnostiquée la même année.
Les premières séquences donnent à voir une artiste rayonnante. Les images étaient alors destinées à un simple documentaire sur les coulisses de sa tournée en cours. Mais la caméra devient rapidement le témoin de sa descente aux enfers. Crises à répétition, arrêts respiratoires, séjour à l’hôpital, transformation physique, pensées suicidaires… Jusqu’à l’accalmie, la guérison et la renaissance.
À l’époque, Selena Gomez se sentait trop fragile, trop vulnérable pour se mettre à nu de la sorte. Les pressions sociétales et familiales, de même que les réseaux sociaux qui la scrutent en permanence n’offraient pas un climat propice à la libération de sa parole, à la diffusion d’épisodes qu’elle peine encore à regarder tant la douleur est vive. « À la fin, si je suis encore là, ça doit servir à quelque chose, c’est pour aider les autres à s’exprimer », déclarait-elle récemment dans les colonnes de Vanity Fair. Porteur d’espoir, son témoignage rappelle alors que, malgré l’obscurité inhérente à ce genre de maux, il existe toujours des solutions.