L’administration Trump annonce qu’elle prolonge de 45 jours la licence permettant aux entreprises américaines de faire affaire avec le géant chinois Huawei. Il pourrait s’agir du dernier sursis accordé par les États-Unis.
Toujours dans le collimateur des États-Unis, Huawei va pouvoir profiter d’un sursis supplémentaire outre-Atlantique. Reuters rapporte que l’administration Trump a décidé de prolonger la licence permettant aux entreprises américaines de faire affaire avec le géant chinois. Elle offre ainsi un nouveau répit de 45 jours à Huawei qui peut a désormais jusqu’au 15 mai pour s’organiser et travailler avec des sociétés américaines.
Du côté américain, il n’est évidemment pas question de faire un cadeau à Huawei. Le gouvernement de Donald Trump continue d’affirmer avoir la preuve que le géant chinois espionne les réseaux de télécoms et qu’il présente un « risque pour la sécurité nationale ». Cette licence provisoire doit permettre aux groupes du pays d’avoir plus de temps pour trouver des alternatives à Huawei. La décision de placer l’équipementier sur liste noire oblige en effet les entreprises américaines à opter pour d’autres fournisseurs, ce qui peut poser problème dans les zones rurales les plus éloignées du pays. Afin de faciliter la transition et d’absorber les coûts liés à cette décision, le Congrès a d’ailleurs choisi d’aider financièrement les opérateurs ayant moins de 2 millions de clients et qui remplacent leurs équipements.
Washington s’interroge l’octroi de licences à Huawei
Huawei est privé de licence Android depuis bientôt un an et Washington s’interroge sur la suite à donner. L’agence Reuters et l’AFP rapportent que le département américain du Commerce a commencé à mener une enquête publique pour déterminer s’il est nécessaire d’étendre à nouveau la licence provisoire octroyée à Huawei. L’objectif est d’évaluer « l’impact [économique] sur [les] organisation[s] si la licence générale temporaire n’est pas prolongée ».