Une solution gratuite de stockage cloud, toujours dans le plus grand respect de la vie privée de ses utilisateurs.
La firme helvétique est reconnue pour son service de messagerie web éponyme lancé en 2014, ainsi que pour son VPN. Elle annonce aujourd’hui le lancement d’une nouvelle solution web baptisée Proton Drive.
À l’instar de Google Drive, elle offre aux utilisateurs sur PC, smartphones ou tablettes, un stockage gratuit de leurs fichiers dans le cloud. Présentation.
Un espace de stockage sécurisé
Le groupe vient renforcer son écosystème de solutions web avec Proton Drive. L’éditeur étend ainsi progressivement son offre et s’inscrit comme une alternative de plus en plus complète au géant Google.
Après avoir été testée dans une version bêta par 450 000 utilisateurs ces derniers mois, la solution de stockage dans le nuage est à présent accessible à tous. Elle est disponible en ligne depuis un navigateur, ou encore sur Android via une application dédiée.
À l’instar de la messagerie Proton Mail, elle mise sur la confidentialité des données. La marque suisse insiste en effet sur le caractère « sécurisé et fiable » de son Drive, notamment grâce à un chiffrement de bout-en-bout, y compris dans le cadre du partage de fichiers. L’entreprise rassure alors les utilisateurs sur le fait que « personne ne peut accéder à leurs données sans leur accord, pas même Proton« .
Une offre payante pour un espace de stockage accru
Proton Drive est proposé gratuitement en ligne. La formule de base inclut 1 Go d’espace de stockage, bien loin toutefois des 15 Go offerts avec Google Drive.
Il faudra compter 3,99 euros par mois pour l’étendre à 200 Go avec l’option Drive Plus, ou encore 9,99 euros pour passer à 500 Go avec l’option Proton Unlimited. Ce dernier donne en prime accès aux services avancés de Proton Mail (15 adresses électroniques et un nombre illimité d’alias), de Calendar (plusieurs agendas pris en charge avec une fonctionnalité de partage disponible) et de VPN (jusqu’à 10 appareils).
Proton est très engagé dans le respect de la vie privée sur le net. Il a d’ailleurs rejoint 11 autres entreprises dans le « Privacy Pledge« , à travers lequel ses membres s’engagent sur certains principes clés, parfois absent des applications conçues par les géants de la tech. Parmi eux :
- des solutions pensées pour les individus dans le respect des droits humains fondamentaux,
- une collecte de données limitée aux seules informations nécessaires à la fourniture du service,
- un chiffrement des données lors de leur transfert, mais aussi une fois stockées,
- une transparence des entreprises signataires sur leur identité et leurs logiciels (open source).
- des services web interopérables, sans avoir recours à une collecte de données « inutile » et sans compromettre le chiffrement.
Une alternative aux géants de la tech donc, plus respectueuse de la personne et de ses données.
