Cette fonctionnalité débarque en France et offre une alternative supplémentaire aux conducteurs.
L’application mobile Google Maps continue de s’enrichir de nouvelles fonctionnalités. Dans un contexte économique inflationniste, limiter les dépenses engendrées par ses déplacements n’est pas négligeable.
La firme de Mountain View l’a bien compris et avait d’ailleurs annoncé en juin dernier la prise en compte du tarif des péages dans ses itinéraires. Désormais, il va plus loin et intègre le coût du carburant à son système de navigation.
Faire des économies en un clic
Les itinéraires les plus courts ne sont pas toujours les plus économes. Les bouchons comme les fortes accélérations peuvent engendrer des pics de consommation d’essence. Alors que le prix du carburant a cette année atteint des records historiques, en dépit des dernières mesures prises par l’État, il constitue un poste de dépense significatif pour tous les foyers motorisés et n’ayant pas encore basculé vers l’électrique.
Face à ce constat, le groupe de Sundar Pichai a décidé d’aiguiller les automobilistes à travers Maps afin qu’ils puissent opter pour les trajets les plus économes en carburant. Le système prend dans ce cadre en compte le type de véhicule concerné (diesel, essence, hybride).
Concrètement, sur la carte, ils sont reconnaissables par le symbole de feuille accolé au temps du parcours. Ceux qui le souhaitent peuvent aussi paramétrer l’application afin que par défaut, elle opte pour les itinéraires les moins consommateurs en essence.
Les émissions de CO2 pointées du doigt
Le géant californien n’a pas pour seule ambition d’aider les utilisateurs à faire des économies. Il met en avant une problématique forte, celle de la préservation de la planète à travers la réduction des gaz à effet de serre. Le groupe insiste sur le fait que la pollution routière est en Europe « l’une des principales causes des émissions de C02 « .
Ainsi, faire le choix d’un trajet économe en carburant, c’est aussi conduire de manière plus écoresponsable. Et si Google rappelle que marcher ou opter pour les transports en commun ou encore pour le vélo restent les solutions les plus vertes, il est parfois compliqué, voir impossible, de se passer de son véhicule.
Le tout est d’arbitrer en faveur des trajets plus verts lorsque l’automobiliste est moins pressé par exemple.
Cette sensibilisation vers des pratiques plus écoresponsables vont bien au-delà des transports. L’Europe veut aussi pousser les géants de la tech à limiter les déchets électroniques et les utilisateurs à miser sur le reconditionné pour allonger la durée de vie des smartphones notamment.