Une startup américaine propose de construire, grâce à l’impression 3D et à du plastique recyclé, de petites maisons préfabriquées abordables.
Alors que la planète est toujours plus ensevelie sous les déchets, notamment plastiques, une société basée à Los Angeles semble leur avoir trouvé une utilisation qui profite aussi bien à la planète qu’à l’Homme. Azure propose en effet de construire en 3D de petites maisons préfabriquées conçues en plastique recyclé. Plus exactement, la solution utilise « plus de 60 % » de plastique en provenance de produits comme des bouteilles ou des emballages de nourriture.
Une méthode durable et efficace
Alors que la majorité des sociétés proposant d’imprimer des bâtiments utilise du ciment (un éco-village a lui été construit avec des déchets de cacao), cette solution à base de plastique semble également très intéressante. D’autant qu’Azure promet qu’elle peut construire 70 % plus rapidement et 30 % moins cher que les méthodes de construction traditionnelles.
« Aujourd’hui marque un jour historique pour le futur d’une construction plus durable, plus rapide et plus abordable, » a déclaré en avril dernier Ross Maguire, PDG d’Azure, durant l’inauguration de son premier « Backyard Studio ». Il ajoute : « Le secteur de la construction est le plus gros consommateur de matériaux bruts, responsable d’environ 11 % des émissions mondiales de carbone. Notre responsabilité à nos consommateurs et aux générations futures est d’utiliser la pratique la plus durable imaginable. »
Un prix de départ de 25 000 dollars
Dans son usine de Culver City, Azure fabrique différents modèles de batîments. Sur son site, en précommande les Backyard Studios (une pièce unique à mettre dans un jardin) démarrent à 24 900 dollars, et les ADU (des dépendances un peu plus grandes) à 39 900 dollars. La plus onéreuse Azure Sapphire, une maison à deux chambres de 83 m², est accessible elle à 199 900 dollars.
Un outil de personnalisation (couleurs, détails, finitions…) est proposé par la société lancée en 2019, qui se charge ensuite d’imprimer, fabriquer puis livrer la construction à l’acheteur. Il faudra cependant se montrer encore un peu patient, puisqu’il n’est pour le moment pas possible de prévoir une livraison avant le 1er novembre prochain.
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