Présenté pour la première fois à l’été 2020, Stray sortira le 19 juillet sur consoles PlayStation et PC.
Les Français de BlueTwelve ont la cote ! À quelques jours du lancement de Stray sur PC, PlayStation 4 et PlayStation 5, le premier jeu vidéo du studio montpelliérain détrône The Day Before à la place du jeu le plus attendu de la plateforme Steam.
Tout le monde voudrait être un cat
Qui part à la chasse, perd sa place. The Day Before, jeu de survie en monde ouvert qui vient de retarder sa date de sortie à un lointain 2023, se voit donc détrôner par l’agile félin de Stray.
Mais cette popularité nouvelle n’est pas absolue. D’après le spécialiste Simon Carless, qui décortique chaque semaine le fonctionnement de Steam dans sa newsletter GameDiscoveryCo, l’accession de Stray au trône tient également à une pondération algorithmique dont seule la plateforme a le secret.
« Le classement des « jeux les plus wishlistés » ne correspond pas à 100% au total des ajouts aux listes de souhaits, écrivait le journaliste dans une précédente édition. C’est le cas en majorité, mais il est aussi conditionné par la rapidité à laquelle les jeux sont ajoutés en souhait. » Autrement dit : énormément de joueuses et de joueurs ont ajouté récemment Stray à leur liste de souhaits ces derniers jours, lui permettant d’accéder au sommet du classement.
Le verdict approche pour Stray
Après deux années de teasing et de récentes prises en main encourageantes par la presse, Stray s’apprête à passer au tamis du réel. Édité par Annapurna, entreprise s’étant fait une spécialité de soutenir des projets vidéoludiques originaux et à la direction artistique marquée, le jeu de BlueTwelve sort du lot en proposant d’incarner un chat dans un univers cyberpunk aux accents post-apocalyptiques.
Perdu dans une ville peuplée de robots, le félin à poils roux devra user de son agilité pour se déplacer de toit en toit et échapper à des adversaires que le studio montpelliérain se garde bien de présenter en détail. Jeu de plateforme mâtiné de puzzle, Stray revêt également une dimension narrative ; le robot B-12 (référence au nom du studio) qui accompagne le protagoniste permettant de traduire le langage des androïdes environnants.
Le studio n’en a pas oublié la nature profonde de ces animaux de compagnie, et permettra évidemment de faire ses griffes sur les canapés, de s’inviter sur les genoux mécaniques des autochtones pour se faire caresser, ou même de jaillir sur un plateau d’échecs en renversant toutes les pièces. Cathartique, n’est-ce pas ?