En résumé
En marge de ses imposants boîtiers à capteurs moyen format, Fujifilm propose aux photographes en quête d’appareils compacts et fiables ses modèles de gamme X-T. Son dernier-né du genre, le X-T4, conserve l’allure générale de la série, avec ses dimensions de 134,6 x 92,8 x 63,8 mm pour un poids de 607 grammes avec batterie et carte SD. C’est toutefois un peu plus que les 539 grammes de son aîné, le X-T3. Si l’allure générale de l’appareil n’a pas changé, mêlant métal et similicuir dans un style rétro que Fujifilm maîtrise parfaitement, il doit à une nouveauté particulièrement bienvenue son embonpoint : un système de stabilisation interne (IBIS) à cinq axes compensant jusqu’à 6,5 stops, dont toutefois la marque assure avoir travaillé la compacité.
Ce X-T4 est pourvu d’un capteur APS-C de 26,1 millions de pixels, adossé à un processeur X-Processor 4, déjà proposé au sein du X-T3. Cette combinaison est associée à une sensibilité de 160 à 12800 ISO, et est accompagnée d’un autofocus à détection de phase et de contraste à 425 collimateurs. Côté ergonomie, on retrouve un viseur OLED de 0,5 pouce et de 3,69 millions de points, ainsi qu’un écran tactile orientable de 3 pouces (1,62 Mpx).
Compatible avec les objectifs à monture X, le Fujifilm X-T4 s’est invité sur notre banc d’essai accompagné d’une optique Fujinon Super EBC XF 16-80mm f/4 R OIS WR ASPH. Si nous avons relevé des performances optiques convaincantes, à l’exception d’une légère distorsion géométrique, c’est plutôt au rayon de la résolution que nous avons relevé le principal bémol de ce X-T4. Il a beau présenter un centrage et une homogénéité impeccables, il n’autorise pas d’importants recadrages au 28 mm (moins de 56 %), là où certains boîtiers permettent de cropper plus de 80 % des images tout en conservant une résolution suffisante pour une impression de 20 x 30 cm. Notons tout de même qu’au 50 mm, il est possible de recadrer environ 71 % de l’image. Offrant enfin une sensibilité satisfaisante sans toutefois se classer parmi les oiseaux de nuit lorsqu’il est combiné à son 16-80 mm (ouvrant à f/4), l’appareil peine à restituer l’intégralité des détails de notre scène test, à 250 comme à 500 lux. Les objets aux contours les plus fins (graduation de notre réglet, carte Ethernet…) lui ont par exemple posé davantage de soucis que des éléments tels que les végétations ou les cheveux, beaucoup mieux restitués.
Terminons ce tour d’horizon par les aptitudes vidéo du X-T4. Il propose de filmer en 4K à 60p (avec crop), mais aussi de réaliser des ralentis à 240p en Full HD. Fujifilm propose par ailleurs aux plus créatifs une large variété de simulations de pellicules argentiques, permettant de démultiplier les possibilités de cet appareil dans l’ensemble convaincant lorsqu’il est accompagné de son optique 16-80 mm, et dont la stabilisation IBIS constitue l’un des atouts majeurs.
Note technique
Les plus et les moins
- Compétences vidéo améliorées
- Design toujours aussi soigné
- Qualité d’image de jour
- Possibilités de recadrage moyennes
- Moins à l’aise en basse luminosité