C’est la question qui anime les soirées, les repas à la cantine ou les papotages entre sérivores. De fait, à l’heure du streaming intempestif et du choix infini, avons-nous déjà visionné les incontournables ? Pour le savoir, on s’est amusé à demander autour de nous : s’il n’y en avait qu’une, quelle série faudrait-il avoir vue ?
Ted Lasso, la série doudou par excellence
Sur le papier, Ted Lasso a très peu d’arguments pour figurer dans cette liste. Le show d’Apple TV+ n’a pas le budget des Anneaux de pouvoir, les cliffhangers en pagaille de Game of Thrones ni les monstres effrayants de Stranger Things. C’est une production simple, avec un scénario tout aussi banal. Et pourtant, c’est l’une des séries qui nous a le plus bouleversés ces dernières années. On y suit Ted Lasso, un coach de football américain qui est, contre toute attente, recruté par la propriétaire de l’équipe de foot de l’AFC Richmond, en Angleterre. Cette dernière a une idée en tête : se venger de son ex-mari en faisant couler son club favori grâce à cet entraîneur de “soccer” ultra-bienveillant, foncièrement gentil et plutôt naïf.
Le show nous plonge dans les coulisses du club, analysant avec beaucoup de finesse les dynamiques entre ses joueurs, ses coachs et sa dirigeante. On rencontre des personnages complexes et écrits avec beaucoup de subtilité. Leur développement est pertinent, et nous tient en haleine durant les trois saisons. On est d’emblée impliqués dans leurs relations professionnelles et personnelles, et on ne peut que s’attacher à ces protagonistes emplis d’humanité. Série doudou par excellence, Ted Lasso est notre remède anti-déprime. C’est le genre de production qu’on peut regarder en boucle, sans se lasser, et qui nous fait même aimer (et vibrer pour) le sport au ballon rond. Ce qui en fait un sérieux atout pour truster ce classement des meilleurs shows de tous les temps.
Agathe, rédactrice en chef adjointe
Les Soprano, la série HBO qui a renouvelé le genre
Série qui a été diffusée à la fin des années 1990/début des années 2000 et qui a renouvelé le genre de la série TV dramatique. Elle est l’un des premiers gros succès de série TV d’HBO aussi bien critique que commercial. Quand on s’installe pour regarder Les Soprano, on est interpellé dès le générique grâce à la bande-son (vrai plus de la série) et aux images du New Jersey.
Que dire du synopsis de la série ? C’est l’histoire de Tony, parrain de mafia du New Jersey, qui a du mal à concilier vie de famille et vie professionnelle et qui doit consulter une psy pour essayer de régler ses problèmes de stress, de panique et sa dépression.
Sauf que Les Soprano, c’est plus que cela. C’est aussi une écriture au cordeau et des sujets abordés qui vont au-delà de l’intrigue dramatico-policière faite de rebondissements inattendus. Pour finir en beauté, l’épisode final qui clôt les 6 saisons et qui est toujours un moment délicat dans les séries peut être considéré comme une des meilleures clôtures de série.
Je n’ai plus qu’une chose à ajouter, si vous n’avez pas vu la série, il faut absolument corriger cela !
Arnaud, chef produit vidéo
Un gangster en thérapie ? En voilà une idée originale pour la télévision en 1999… Et pourtant, en livrant les confessions chez sa psy de Tony Soprano, un patron de la pègre du New Jersey, atteint du fameux mafia blues, David Chase est sur le point d’offrir l’une des meilleures séries de tous les temps, voire la meilleure.
Grâce à son dispositif inédit filmant un baron de la mafia au bord de la crise de nerfs, le showrunner réinvente l’image du criminel italien faisant de lui davantage un anti-héros qu’un personnage corrompu capable des pires atrocités. Derrière la carrure imposante de son acteur, le regretté James Gandolfini, Tony Soprano offre ainsi une palette de jeu bluffante, aussi effrayante que sensible, « Tony » jouant sans arrêt avec son rôle de père de famille et de magnat de la pègre.
Les autres personnages de la série ne sont pas en reste : Carmela, l’Oncle Junior, mais aussi Christopher Moltesanti… Chacun représente les maillons d’une galerie de personnages hauts-en-couleurs dont les faiblesses, les contradictions et les névroses seront soulignées avec élégance, tout au long des six saisons, grâce à une finesse d’écriture que l’on doit à David Chase, mais aussi à ses scénaristes, Matthew Weiner et Terrence Winter, deux showrunners à qui l’on devra, quelques années plus tard, Mad Men et Boardwalk Empire.
Non seulement l’écriture des personnages est unique, mais la photographie et le découpage de la série permettront de révolutionner la télévision des années 2000. Ainsi, Les Soprano troque le format sitcom pour des épisodes rallongés, et des saisons denses, capables de nous embarquer sur plusieurs années dans les péripéties des personnages. Des péripéties d’ailleurs qui n’hésiteront pas à reprendre les codes du genre mafieux, entre règlements de comptes, écoutes du FBI et magouilles politiciennes, tout en proposant des scènes de la vie quotidiennes et banales, pleines de poésie.
C’est peut-être cette dualité qui fait des Soprano aujourd’hui l’une des meilleures séries de tous les temps. En montrant ses contradictions, David Chase devient le représentant d’un microcosme bouillonnant qui a du mal à trouver sa place entre chute du rêve américain à l’horizon des années 2000 républicaines, et héritage italien. La série décrit avec intelligence l’inertie d’une famille, de son entourage et d’une communauté outre-Atlantique. Un sujet ô combien (encore) actuel de nos jours.
Lisa, cheffe de la rubrique culture
À lire aussi
The Leftovers, un scénario captivant
Pendant que la planète entière s’écharpait au sujet de la fin de sa dernière série, Lost : Les Disparus, Damon Lindelof préparait déjà sa prochaine œuvre. Et visiblement, le scénariste américain n’avait pas eu sa dose de symbolique et de thématiques profondes, tant il a décidé d’en repousser les limites dans The Leftovers. Comme pour toutes les excellentes séries, son pitch tient en deux phrases : « un beau jour et alors que rien ne l’annonçait, 2 % de la population mondiale disparaît, d’un coup d’un seul, sans laisser aucune trace. Pour les épargnés traumatisés commence alors le long chemin d’un deuil impossible.
Le retour de l’irrationnel commun provoque alors les sens d’une humanité qui ne sait plus vraiment ce qu’elle a en commun, en dehors de la douleur. La soif de réponse trace des chemins différents dans les consciences, du besoin de se rattacher à d’autres dans la dérive sectaire à l’éternel réconfort de la foi, en passant par la froideur d’une science qui ne sait plus très bien ce qu’elle sait. Toutes ces thématiques s’interpellent les unes les autres dans un scénario captivant, qui n’a pas peur de se laisser aspirer par la symbolique, et accompagné par une bande originale à couper le souffle de Max Richter. Au bout des trois saisons de dix épisodes, vous découvrirez une fin bouleversante d’intelligence et de subtilité, et cette fois-ci, promis, il n’y a pas de débat.
Valentin, responsable éditorial Fnac Gaming
Le Bureau des Légendes, la série passionnante qui interroge la géopolitique mondiale
Non seulement j’apprécie beaucoup Le Bureau des Légendes, mais en plus c’est français, il n’y a pas une énième saison de trop à jeter, et puis, même si ce n’est pas la série la plus fun de l’histoire, je la trouve passionnante et toujours d’actualité.
De ce que j’en sais, la façon dont ça a été tourné et réalisé relève d’un travail hyper méthodique, le tout sur un univers pourtant mystérieux par essence. Il y a un bon mélange de suspense/cliffhangers, sans tomber dans l’abus ou dans un scénario trop prévisible.
La performance des interprètes est démentielle. On y découvre par exemple Artus en vraie révélation par rapport à ce qu’on a l’habitude de le voir faire, avec une formidable capacité à changer de tempérament, de langue et de mimique.
Série aussi passionnante sur le plan visuel que sur le fond, elle plaira notamment aux personnes qui s’intéressent aux enjeux de la géopolitique mondiale.
Antoine, chef de projet SEO
This Is Us, la saga familiale qui nous parle… de nous !
« Ma meilleure série de tous les temps » ayant déjà été choisie par plusieurs personnes, j’ai dû chercher longtemps une œuvre challenger. J’ai d’abord choisi This Is Us pour son premier épisode, sans doute l’un des meilleurs pilotes jamais réalisés. Ingénieux, sensible et surprenant, il constitue une véritable ouverture vers la suite. La suite, ce sont 6 saisons pour découvrir la famille Pearson. Cette saga, entre mélodrame et comédie, offre un concentré d’émotions intenses. On rit. On pleure. On se souvient. On se projette. Et la mythologie familiale des héros se superpose rapidement à la nôtre, jouant sur une identification maximale. L’écriture est fine et, si on aime ces personnages d’emblée, leurs évolutions respectives ne font que les rendre encore plus attachants. De fait, la série est portée par une troupe d’interprètes incroyablement talentueux qui investissent leurs rôles à chaque âge de leur vie.
Dans This Is Us, le récit se promène dans le temps et nous offre des pièces à assembler, au fil des saisons, pour comprendre les parcours de chacun et fabriquer enfin le puzzle final. Un travail minutieux est apporté à l’évocation des différentes époques et des contextes historiques. De fait, le titre prend tout son (double) sens lorsque l’on comprend qu’on nous parle moins d’une famille que d’un pays. Pour ce faire, les scénaristes convoquent les références qui font mouche dans la mémoire collective : mode, émissions de tv, événements, musique (quelle BO parfaite !). En bref, dans This Is Us, on parle de famille, d’amour, de dépendances, de poids, d’identité, de deuil… Mais surtout, dans ce miroir, c’est notre propre reflet qui apparaît et qui, épisode après épisode, nous replonge dans toutes les émotions de notre vie. Mouchoirs indispensables !
Alexia, responsable éditoriale Ciné, Séries, Musique
Fringe, la série la plus audacieuse jamais créée ?
Créée par J.J. Abrams en 2008, Fringe s’est imposée au fil des saisons comme l’une des séries de science-fiction les plus audacieuses jamais créées. Ne vous fiez surtout pas au rythme initial un peu lent, qui lui a valu d’être comparée à X-Files ! D’autant que les premiers épisodes semblent, eux aussi, largement décorrélés les uns des autres. En effet, très vite, la série trouve son identité propre en tissant une mythologie dense et une superbe continuité dans sa trame. Cette dernière mêle expériences scientifiques aux frontières du réel, univers parallèles, voyage dans le temps et bien d’autres choses encore.
La force de Fringe réside également dans ses personnages parfaitement écrits, incarnés par des acteurs brillants, qui évoluent beaucoup au fil des saisons. Anna Torv impressionne dans le rôle d’Olivia Dunham, une agente du FBI moins lisse et plus complexe qu’il n’y paraît de prime abord. Face à elle, un brillant duo père-fils formé par Walter et Peter Bishop – un génial scientifique un peu fou et son sarcastique rejeton – respectivement campés par John Noble et Joshua Jackson.
Si l’on sourit parfois en regardant Fringe, la série est loin d’être une comédie. Ici, c’est bien de la science-fiction pure et dure, mâtinée de drame. Au-delà des intrigues bien ficelées, des cliffhangers millimétrés et des retournements de situation ahurissants, l’œuvre est aussi (surtout ?) une belle histoire d’amour(s). Tout au long de ses cinq saisons, la série fait preuve d’une audace narrative rafraîchissante, n’hésitant pas à bousculer ses propres codes et à prendre des risques parfois déstabilisants pour les spectateurs. Mais sans jamais tomber dans la facilité scénaristique. Nul deus ex machina ne viendra gâcher votre plaisir. Malgré une dernière saison écourtée qui peine à conclure de façon totalement satisfaisante son épopée, Fringe s’impose comme une œuvre de science-fiction ambitieuse, intelligente et profondément humaine. Une série culte qui mérite indubitablement sa place au panthéon des plus grandes réussites du genre.
Sofian, directeur éditorial
Twin Peaks, la série vertigineuse de David Lynch
Parce que le prisme de ce que « dit » la série sans le dire touche au vertigineux !
David Lynch et Mark Frost, sous un superbe vernis visuel et sonore, instaurent une ambiance inimitable et un archétype narratif (beaucoup copié par la suite : X-Files, au hasard) totalement fascinant.
Si on plonge littéralement dans la ville de Twins Peaks (malgré une saison 2 à demi ratée, pilotée par la chaîne de télé) et qu’on embrasse ses intrigues, ses personnages hauts en couleur et qu’on arrive à décoder les nombreuses énigmes et déconstructions scénaristiques, on découvre une « parabole », à peine déguisée finalement, sur la télévision, sa violence et les attentes du public.
Marc, coordinateur approvisionnement
The Expanse, le space opera le plus immersif
Fan d’espace et, à plus forte raison, de séries en space opera, j’ai trouvé The Expanse excellent dans le réalisme et la cohérence de son univers. D’abord, contrairement à plein d’autres séries de ce type, l’univers et les technologies incluses sont réalistes. Les vaisseaux spatiaux sont construits selon des normes physiques et spatiales concrètes. Les accélérations, les freinages, leur design, leur fonctionnement… Ils sont encore très proches de nous et agissent selon des séquences que tout le monde peut aimer, même sans intérêt préalable pour l’espace. Les designs des intérieurs des vaisseaux sont cohérents et battent sur ce point d’autres séries du genre comme Star Trek. C’est un énorme avantage pour l’immersion et la cohérence de la série, on s’y plonge encore plus et on y croit vraiment.
De fait, les enjeux de The Expanse sont encore plus intéressants et prenants. On y aborde des sujets politiques et sociaux qui nous parle, comme la mise à l’écart et l’exploitation d’une certaine partie de la population, ou encore les tensions entre deux peuples (ici Mars et la Terre). La série reste donc cohérente de bout en bout. On ressent vraiment les enjeux grâce au réalisme imposé, et c’est ce qui fait le sel de The Expanse selon moi. La série est immersive grâce à un univers cohérent et rigoureux, malgré quelques défauts. Les personnages sont intéressants et se révèlent au fil des saisons, même si on peut reprocher un peu de lenteur pour leur développement dans la première saison. Les rebondissements surprendront au fil de l’histoire et de leurs histoires…
Stéphane, rédacteur
Kaamelott, de la mini-série humoristique à la fresque épique
Après une longue hésitation, j’ai décidé de choisir Kaamelott comme ma meilleure série de tous les temps. Plusieurs raisons à cela : son format unique, la qualité du casting, l’investissement total d’Alexandre Astier dans le projet, la capacité qu’il a eu de le faire évoluer au fil des saisons… De son court-métrage parodique de la légende arthurienne qui a remporté plusieurs prix dans des festivals, Astier a su tirer une mini-série pour remplacer la case courte du soir des années 2000 de M6 précédemment occupée par Caméra Café. Derrière ces pastilles sur mesure rapides et rythmées, parfaitement dialoguées, il a réussi à installer une mythologie très marquée, se créant une base narrative solide pour construire ensuite une œuvre plus sérieuse. Après les petites saynètes des premières saisons, Kaamelott a adopté un format plus long avec des prime times et des épisodes de près d’une heure racontant la déchéance de son héros Arthur. Faire d’une mini-série humoristique une fresque épique respectant tous les codes du genre fantastique et en donnant une nouvelle vision de la légende arthurienne, ce n’est pas donné à tout le monde…
Et Alexandre Astier ne s’est pas arrêté là ! Grâce au soutien sans faille des fans de la série (biberonnés aux multiples rediffusions) et à sa ténacité, le créateur a réussi un pari fou : poursuivre son œuvre au cinéma. Le premier volet a connu un énorme succès, et sera suivi de 2 autres films. Il est loin le temps des cors de chasse rythmant chaque scène et des tribulations hilarantes de Perceval et Karadoc. Et pourtant : la force d’Astier aura aussi été de toujours rester cohérent avec l’univers qu’il a créé et fait évoluer au fil des saisons (et d’une série de BD très réussie !). Dans les courts épisodes du début comme dans les errances dépressives d’Arthur en saison 5, dans le Livre 6 tourné à Cineccita pour raconter la jeunesse romaine d’Arthur autant que dans le premier film, on retrouve toujours la même recette : sens du dialogue aiguisé, langue anachronique, personnages brillamment écrits collant parfaitement à leur interprète, respect profond du genre fantastique. Bravo Monsieur Astier !
Milan, responsable éditorial
Friends, la comédie la plus emblématique
Friends est une série emblématique qui a marqué de nombreuses générations. Grâce à un casting réussi, nous découvrons avec plaisir le quotidien de 6 jeunes New-Yorkais plus attachants les uns que les autres. Cette série est une succession de scènes hilarantes, des relations authentiques et touchantes, des histoires et des personnages dans lesquels nous pouvons tous nous identifier. Selon une enquête internationale, Friends a été élue meilleure série de tous les temps… Donc, si vous ne voulez pas vous fier à un seul avis, fiez-vous à celui du monde entier !
Megane, responsable éditoriale Darty
Et la série la plus plébiscitée…
The Wire / Sur écoute, le chef d’œuvre absolu, entre polar et fresque sociale
Une série en 60 épisodes écrite par un journaliste d’investigation et un ancien policier au début de notre XXIe siècle. Cette « œuvre au noir » offre un portrait sans concession de l’Amérique parfois proche du documentaire (au sens le plus noble), aux antipodes des habituelles courses poursuites et autres flingues en pogne, mais sans jamais oublier l’intrigue. Les personnages (et les acteurs) en constituent le composant précieux et ne sont jamais cloisonnés dans un rôle-fonction. L’enjeu policier entre dealers et forces de l’ordre totalement démunies est primordial dans la première saison, mais la série sait se renouveler à chacune des quatre suivantes en s’ouvrant à d’autres thèmes : média, syndicats, politique, éducation. A l’image de cette même chanson du générique mais reprise par un artiste différent à chaque saison. A sa vision il en sort un « Grand Œuvre », définitivement marquant, poignant, qui révèle Baltimore en particulier mais surtout les Etats-Unis sans fard.
Yves, chef produit audio vidéo
Véritable fresque sociale, The Wire décrit avec justesse et beaucoup de nuances le Baltimore des années 2000. Les grandes institutions y passent toutes, saison après saison : la police, la presse, l’école, la politique, le transport maritime.
On y découvre dans la saison 1 les personnages hauts en couleur et pourtant jamais manichéens que nous suivrons de près ou de loin à chaque saison, avec selon moi les personnages de séries les plus cultes : Stringer Bell (le rôle qui fera connaître Idris Elba, rien que ça) le trafiquant business man, Omar Little, le Robin des bois des dealers, Jimmy McNulty, l’archétype du policier désabusé et moyennement réglo qu’on adore, Bubbles qui nous a fait pleurer (!), Franck le syndicaliste du port et tellement d’autres…
Des acteurs génialissimes, d’ailleurs pour beaucoup révélés grâce à la série !
David Simon le créateur de la série observe – mais ne juge jamais – les ressorts de la société américaine. Il met en lumière (mais jamais sans nous le dire directement) que tout est lié, que les destins sont souvent écrits à l’avance telles des tragédies grecques… Avec son regard lucide et presque bourdieusien, il nous dévoile les ressorts de la corruption, des inégalités sociales, des discriminations… La série n’a pas pris une ride !
Maurane, responsable projets stratégiques et innovation marketing
Chef d’œuvre d’écriture scénaristique qui au fil des saisons nous dépeint le fonctionnement de tous les rouages et de la vie urbaine de la ville de Baltimore. La série nous livre au final une véritable analyse socio-politique quasi documentaire des problématiques de la ville et de la société américaine des années 2000 sans manichéisme. Le tout servi par un cast trois étoiles et une bande originale génialissime.
Guenole, chef produit vidéo