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Les meilleurs films d’Alain Delon, le caïd du cinéma français

20 août 2024
Par Lucie
Les meilleurs films d'Alain Delon, le caïd du cinéma français
©DR

Avec la disparition d’Alain Delon le 18 août dernier, le cinéma français passe du plein soleil à l’éclipse la plus totale. Star mystérieuse, envoûtante et charismatique par excellence, le Guépard du Septième art compte une filmographie impressionnante. Voici quelques joyaux qui l’ont jalonnée sur près de six décennies.

Plein Soleil (1960)

Après quelques apparitions remarquées au cinéma, Alain Delon finit par décrocher enfin le rôle qui va changer à jamais le cours de son existence. Pour Plein Soleil, adaptation du roman noir Monsieur Ripley de Patricia Highsmith, il incarne un jeune homme à tout faire d’un milliardaire dont il va prendre peu à peu l’identité. La beauté ravageuse d’Alain Delon sera ici une arme léthale, un poison qui se diluera subtilement au fur et à mesure de ce thriller au charme faussement paradisiaque, réalisé par René Clément. Une star est née et le cinéma français ne sera plus jamais le même.

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Rocco et ses frères (1960)

L’année 1960 sera décidément celle de la consécration pour Alain Delon puisqu’on le retrouve également dans Rocco et ses frères de Luchino Visconti. La jeunesse incandescente et fougueuse de l’acteur le fera remarquer dans le monde entier. Il est ce fils d’une famille italienne pas comme les autres, entre délinquance, alcoolisme et force du désespoir. Il y croise deux autres grandes actrices en devenir, Annie Girardot et Claudia Cardinale.

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Mélodie en sous-sol (1963)

Maître du suspense, Henri Verneuil forme un duo d’anthologie pour Mélodie en sous-sol, sur des dialogues signés Michel Audiard. Jean Gabin et Alain Delon y incarnent deux malfrats, l’un vieux loup de mer, l’autre son dauphin tout désigné pour braquer un casino cannois. Un succès immédiat (plus de 3,5 millions d’entrées rien qu’en France !) pour un polar devenu culte qui permit à Delon de rivaliser en termes de popularité avec son concurrent Jean-Paul Belmondo. Ce dernier venait justement de tourner Un singe en hiver avec le même trio Verneuil, Gabin et Audiard. La boucle est bouclée.

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Le Guépard (1963)

Film fleuve historique et romantique, Le Guépard de Luchino Visconti reçoit la Palme d’or au Festival de Cannes et place sur une seule et même affiche, une star française (Delon), une star américaine (Burt Lancaster) et une star italienne (Claudia Cardinale). Ou la lente déliquescence de la noblesse italienne suite au débarquement de Garibaldi en Sicile. Alain Delon y interprète le flamboyant Tancrède Falconeri, qui tente de profiter de cette situation et porte le bandeau comme personne.

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Le Samouraï (1967)

Pour cette adaptation du roman The Ronin de Joan MacLeod, Alain Delon donne la réplique à son épouse d’alors, Nathalie Delon dans le rôle de sa langoureuse maîtresse. Le Samouraï de Jean-Pierre Melville est l’un des polars parmi les plus célèbres de son comédien-star qui interprète ici un tueur à gages élégant et solitaire, se retrouvant engagé dans une course contre la mort face à un commissaire forcené. L’un des plus beaux films sur un Paris nocturne et interlope.

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La Piscine (1969)

Jacques Deray réunit le couple sacré, mais séparé, Alain Delon et Romy Schneider, pour un drame sur la jalousie doublé d’un film noir avec meurtre à la clé. La Piscine suinte la luxure et la sensualité par tous les pores, avec quatre comédiens au paroxysme de leur beauté, Delon en tête, en une sorte de Ripley plus mature, mais tout aussi ambigu. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que c’est Maurice Ronet qui lui donne la réplique, comme une suite ou une revanche à Plein Soleil.

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Le Clan des Siciliens (1969)

Delon reforme le trio magique de Mélodie en sous-sol pour Le Clan des Siciliens. Henri Verneuil et Jean Gabin rempilent donc, l’un devant, l’autre derrière la caméra, auxquels s’ajoute Lino Ventura. Delon y est un voleur de bijoux évadé de prison qui s’associe avec le parrain d’une famille mafieuse de Sicile pour un casse exceptionnel. Mais un commissaire retors va se lancer à ses trousses… Sur une musique d’Ennio Morricone, le film engrange plus de 4,8 millions d’entrées, l’un des polars français parmi les plus lucratifs.

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Le Cercle rouge (1970)

Delon retrouve Melville pour un nouveau polar à succès, Le Cercle rouge, qui a pour originalité d’être le premier et dernier véritable drame de Bourvil. Alain Delon joue une nouvelle fois un caïd qui sort de prison et se retrouve sur une nouvelle affaire aussi excitante que périlleuse. Courses poursuites, trahisons et cambriolages sont au programme de ce film noir, connu également pour sa bande originale minimaliste d’Éric Demarsan mêlant jazz et valse musette.

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Borsalino (1970)

Après La Piscine, Delon renoue avec Jacques Deray pour Borsalino, nouveau polar autour de la pègre marseillaise. Il s’agit surtout de la toute première fois que Jean-Paul Belmondo et Alain Delon, les deux grandes stars de leur époque, se retrouvent en tête d’affiche après avoir déjà joué les utilités ensemble dans Sois belle et tais-toi en 1958, puis dans Paris brûle-t-il ? en 1966. Les deux acteurs se fâcheront lors de la sortie de Borsalino pendant une dizaine d’années, avant de se réconcilier dans les années 1980 et être à nouveau réunis dans Une chance sur deux en 1998.

Soleil rouge (1971)

Si Alain Delon n’a jamais souhaité faire une carrière internationale, refusant des sollicitations fort appuyées d’Hollywood, il a souvent tourné avec d’autres acteurs et réalisateurs étrangers. C’est notamment le cas de Soleil rouge, western dans lequel il se retrouve face à des grands noms tels que Charles Bronson, Ursula Andress et Toshirô Mifune. Il y est Gauche, dangereux hors-la-loi et as de la gâchette. La star y montre son talent pour les scènes d’action, prouvant qu’il n’y a pas que… Belmondo.

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Un flic (1972)

Melville et Delon ne se quittent plus en ce début des années 1970. Mais cette fois-ci, l’acteur va quitter le côté obscur de la Force pour devenir un commissaire expérimenté qui n’hésite pas à user de violence. Un flic va présenter une nouvelle image de Delon, plus crépusculaire, plus antipathique. Une sorte d’Inspecteur Harry doublé d’une classe à la française. Il y a pour maîtresse une autre star de son acabit qui casse également son image : Catherine Deneuve.

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Le Gitan (1975)

Tout va à Delon, même la moustache touffue qu’il arbore dans Le Gitan, film de gangsters franco-italien de José Giovanni. Nouveau rôle d’antagoniste charismatique pour l’acteur, ici truand implacable et craint par la société depuis son évasion de prison. Une libre adaptation de la vie de Marcel Ruard, membre du Gang des Tractions Avant qui sévissait dans les années 1940 et l’un des rôles les plus emblématiques de l’Alain Delon version seventies.

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Monsieur Klein (1976)

Voici sans doute le film qui met d’accord les aficionados et les détracteurs d’Alain Delon. Tous concordent pour souligner le tour de force de son interprétation dans le film historique Monsieur Klein dont il est également le producteur. Devant la caméra de Joseph Losey, il incarne un homme soupçonné d’être juif pendant l’Occupation, confondu avec un homonyme recherché par la Gestapo et dont chacune des actions pour prouver sa bonne foi (catholique) va être vouée à l’échec. Un drame bouleversant qui permettra à Delon d’obtenir une nomination au César du meilleur acteur. Récompense qu’il obtiendra en 1985 pour le film Notre histoire de Bertrand Blier.

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Pour la peau d’un flic (1981)

Alain Delon n’aura réalisé que trois films, dont Pour la peau d’un flic, mais chacun aura été un succès. Ici, il est à la fois devant et derrière la caméra, en ancien policier reconverti en détective privé, missionné sur la quête d’une jeune femme disparue. Particulièrement sombre, le film est dédié à Jean-Pierre Melville décédé huit ans plus tôt et qui l’aura initié aux polars.

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Astérix aux Jeux Olympiques (2008)

Après huit années d’absence au cinéma et pour son dernier film hors caméos, Alain Delon donne dans l’auto-dérision pour Astérix aux Jeux Olympiques de Frédéric Forestier et Thomas Langmann. Souvent vilipendé pour sa propension à parler de lui-même à la troisième personne, notamment dans Les Guignols de l’info, la star s’en donne à cœur joie en incarnant un Jules César plus mégalomane que jamais. Un dernier rôle impérial. Forcément.

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Article rédigé par
Lucie
Lucie
rédactrice cinéma sur Fnac.com
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