Révélée avec le bouleversant Je vais bien, ne t’en fais pas, la comédienne Mélanie Laurent a fait depuis ses armes en tant que réalisatrice. Mais c’est devant la caméra qu’on la retrouve ce 21 décembre, pour Tempête, beau film familial et équestre. Retour sur la filmographie exigeante et internationale d’une actrice qui ne laisse personne indifférent.
Je vais bien, ne t’en fais pas (2006)
Si Mélanie Laurent tourne des films depuis 1999, c’est avec Je vais bien, ne t’en fais pas qu’elle va être révélée au grand public et devenir une star. Adaptation du roman d’Olivier Adam, elle est ici une sœur tour à tour inquiète, éplorée et résiliente, suite à la disparition de son frère jumeau du jour au lendemain. À moins qu’il ne s’agisse d’un terrible secret familial… Mélanie reçoit le César du meilleur espoir féminin et Kad Merad, qui joue son père, celui du meilleur acteur. Le destin de Mélanie Laurent ne sera plus jamais le même…
Inglourious Basterds (2009)
Mélanie Laurent entame une carrière internationale qui ne la quittera plus. Quentin Tarantino la choisit pour le premier rôle féminin de son Inglourious Basterds. La Française interprète Shosanna, une jeune juive ivre de vengeance et déterminée à éliminer Hitler en personne, dans le cinéma qu’elle dirige. Elle y côtoie nombre de stars, de Brad Pitt à Diane Kruger, en passant par le tortionnaire Christopher Waltz.
Le Concert (2009)
Radu Mihaileanu signe régulièrement des comédies sur fond dramatique et historique et c’est encore le cas avec Le Concert. Il réunit un faux Bolchoï composé de musiciens sans le sou pour un concert au théâtre du Châtelet, avec la participation d’une violoniste renommée. Entre rires et larmes le film est une ode à la musique qui panse les plaies du passé. Un succès public pour lequel Mélanie Laurent s’est entraînée pendant six mois à jouer du violon, presque à la perfection.
La Rafle (2010)
Après Inglourious Basterds, Mélanie Laurent reste cantonnée à la Seconde Guerre mondiale avec La Rafle, drame relatant la rafle du Vél’ d’Hiv’ de juillet 1942. Succès dans le monde entier, il s’agit d’un témoignage bouleversant sur un événement dont il n’existe presque aucune archive documentée. Aux côtés de Jean Reno et Gad Elmaleh, l’actrice interprète Annette Monod, assistante sociale et grande héroïne de guerre qui a pu veiller sur les déportés, notamment au camp de Drancy.
Beginners (2011)
Pour cette nouvelle incursion dans la langue de Shakespeare, Mélanie Laurent s’éprend, ni plus ni moins, d’Ewan McGregor. Beginners est une comédie romantique dans la plus pure tradition du genre, même si elle aborde des thématiques fortes comme l’incommunicabilité, le deuil ou l’homosexualité chez les séniors. Christopher Plummer obtiendra d’ailleurs l’Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour son personnage de père dévoilant ses secrets au seuil de son existence.
Respire (2014)
Après un premier film remarqué en tant que réalisatrice, Les Adoptés, Mélanie Laurent confirme son talent pour raconter des histoires où les personnages se télescopent et vibrent intensément. C’est encore le cas du suffocant Respire, dans lequel Joséphine Japy et Lou de Laâge entretiennent une amitié forte se transformant peu à peu en emprise asphyxiante. Le film obtient des critiques dithyrambiques et offre aux deux comédiennes une nomination aux César en tant qu’espoirs féminins.
Demain (2015)
Dans ce documentaire coréalisé avec Cyril Dion, Mélanie Laurent tente de sensibiliser le plus grand nombre au réchauffement climatique, tout en proposant des solutions efficaces et concrètes afin de le ralentir et d’y survivre, à défaut d’y remédier. Demain, optimiste malgré ses enjeux dramatiques, a eu un vif retentissement à sa sortie (plus d’un million d’entrées et le César du meilleur documentaire). Un film essentiel, mais à obsolescence hélas programmée.
Plonger (2017)
Un critique d’art et une photographe s’éprennent l’un de l’autre. Mais quand la jeune femme tombe enceinte, la belle histoire d’amour se termine. Elle abandonne compagnon et enfant, les laissant désemparés. Plonger est une adaptation puissante du roman homonyme de Christophe Ono-dit-Biot. Mélanie Laurent, à nouveau réalisatrice, donne à voir la version de la femme, puis celle de l’homme, incarné tout en pudeur par Gilles Lellouche.
Le Retour du héros (2018)
Si Mélanie Laurent a souvent tourné des drames, elle n’en délaisse pas la comédie pour autant. On a pu la voir à l’œuvre dans Dikkenek et dans ce Retour du héros de Laurent Tirard. Elle tente de déjouer les ruses de Jean Dujardin se faisant passer pour un héros des guerres napoléoniennes où il n’a pourtant jamais mis les pieds. Mais à force de tourner autour de son sujet, l’enquêtrice en robe de bal va finir par se prendre à son propre piège…
Tempête (2022)
La petite Zoé a grandi avec les chevaux de ses parents et rêve de devenir jockey. Jusqu’au jour où la jument Tempête la renverse… Zoé pourra-t-elle tout de même accomplir sa destinée ? Tempête est un film pour toute la famille sur l’espoir et le courage, porté par Mélanie Laurent et Pio Marmaï en parents prêts à tout pour permettre à leur fille de réaliser l’impossible. Idéal pour ces fêtes de fin d’année.