On l’a connu humoriste à succès, comédien très demandé et désormais réalisateur chevronné. Le Ch’ti Dany Boon peut se targuer d’être devenu aussi populaire qu’un de ses modèles, Louis de Funès. En attendant de le retrouver en chauffeur de taxi dans Une belle course sur nos écrans le 21 septembre, retour sur ses meilleures ch’tites comédies !
Le Déménagement (1997)
C’est avec Le Déménagement d’Olivier Doran que Dany Boon devient une tête d’affiche de cinéma, capable de drainer des foules jusqu’à lui. Pour ce déménagement où rien ne va se passer comme prévu et rappelant bien des situations vécues aux spectateurs, son abattement comique fait des étincelles et lui donnera des velléités de réalisateur. Une future star du cinéma français est née.
Bienvenue chez les Ch’tis (2008)
Le film qui a tout fait basculer. Personne ne s’attendait à un tel raz-de-marée et certainement pas Dany Boon lui-même. Pour sa seconde réalisation après La Maison du bonheur, il dépeint l’amitié improbable entre un directeur de Poste méditerranéen muté à Bergues dans le Nord, et un de ses facteurs totalement Ch’ti. Bienvenue chez les Ch’tis dépasse le record de La Grande Vadrouille pour une comédie française et tutoie le score de Titanic, avec plus de 20,4 millions d’entrées rien qu’en France. Un film culte à la renommée internationale qui a totalement cassé la baraque à frites.
Rien à déclarer (2011)
Après le monstrueux succès de Bienvenue chez les Ch’tis, Dany Boon est attendu au tournant pour sa nouvelle comédie, même s’il sait qu’il ne pourra jamais atteindre les 46 millions d’entrées internationales de son prédécesseur. Pour Rien à déclarer, il réunit Benoît Poelvoorde, Karin Viard et François Damiens, lors de la première brigade mobile franco-belge post-traité de Maastricht. Entre le Français Boon et le Belge Poelvoorde, rien ne va, mais ils vont devoir faire équipe pour lutter contre des trafiquants de tout crin. Un nouveau hit, avec plus de 8 millions d’entrées en France.
Eyjafjallajökull (Le volcan) (2013)
En reprenant pour toile de fond l’incroyable éruption d’un volcan islandais, le réalisateur Alexandre Coffre se lance dans une comédie romantique d’aventures avec Eyjafjallajökull. Il place un couple divorcé dans des situations extrêmes, afin d’arriver à temps au mariage de leur fille alors que le trafic aérien européen est totalement paralysé. Tout ceci est pour de rire, grâce à l’alchimie entre Valérie Bonneton et Dany Boon, parfaits en ex-époux ne pouvant plus se supporter et capables du pire dans des circonstances pourtant déjà catastrophiques.
Radin ! (2016)
Pour Fred Cavayé, Dany Boon interprète un personnage que n’aurait pas renié Louis de Funès, lui qui a tant interprété d’avares. Avec Radin !, Boon est en effet un violoniste habitué à ne jamais rien dépenser, quitte à passer à côté de sa vie et donc de l’amour. Comment va-t-il camoufler son péché capital à celle dont il tombe amoureux et à sa fille ? Par le mensonge, pardi ! Une comédie totalement extravagante et la rencontre entre Dany Boon et Laurence Arné, sa nouvelle compagne et future égérie.
Raid Dingue (2017)
Pour être crédible en tant qu’instructeur du RAID (un poil poissard), Dany Boon a subi une intense préparation physique et pris une dizaine de kilos de muscles. Il sert ici de mentor à une policière nouvellement inscrite au RAID. Fille du ministre de l’Intérieur, elle subit la misogynie de ses collègues et de son chef instructeur, chargé de la dégoûter de ce métier. Tout va déraper et Raid Dingue montre une image plus virile de Dany Boon (également derrière la caméra) et met le pied à l’étrier à Alice Pol qui trouve enfin un premier rôle à la hauteur de son talent comique.
La Ch’tite Famille (2018)
Après Bienvenue chez les Ch’tis, Dany Boon remet ça avec La Ch’tite Famille. Cette fois-ci, il interprète un designer réputé et prétentieux, ancien Ch’ti et Parisien d’adoption. Alors qu’il a tout fait pour oublier ses origines, elles se rappellent à lui suite à une amnésie lui faisant retrouver son accent natal et la simplicité de son milieu modeste. Pour ce nouveau long-métrage en tant que réalisateur, il convoque des comédiens avec lesquels il aime travailler, tels Laurence Arné, Line Renaud, Pierre Richard et Valérie Bonneton. Plus de 5,6 millions d’entrées au box-office.
Le Lion (2020)
Dany Boon raffole des duos mal assortis qui finiront par collaborer ensemble. Pour Le Lion de Ludovic Colbeau-Justin, il fait équipe avec Philippe Katerine. Il interprète un homme se faisant passer pour un agent secret et qui tente d’aider un médecin en hôpital psychiatrique à retrouver sa femme. Entre action et scènes absurdes et rocambolesques, Le Lion rappelle les grandes heures du cinéma de Jacques Veber, période Gérard Depardieu/Pierre Richard.
Une belle course (2022)
Pour Christian Carion sous la direction duquel il avait tourné le drame historique Joyeux Noël en 2005, Dany Boon retrouve sa chère Line Renaud. Il interprète un chauffeur de taxi devant emmener une dame de 92 ans à sa maison de retraite et qui fait des détours dans tout Paris au gré des souvenirs de cette grand-mère à la vie amoureuse mouvementée. Une comédie douce-amère et un nouveau rôle de râleur au grand cœur pour le plus populaire des comédiens français.
