Sélection

Pascal Obispo : notre sélection de ses chansons incontournables

08 septembre 2023
Par Manue
Pascal Obispo : notre sélection de ses chansons incontournables

En 30 ans, Pascal Obispo s’est imposé pour devenir un artiste majeur de la chanson française, écrivant pour lui-même mais aussi pour d’autres. A son compteur, des tubes en pagaille et un nouvel album, « Le beau qui pleut ». A cette occasion, voici une sélection de ses chansons marquantes.

Tombé pour elle – Extrait de l’album Un jour comme aujourd’hui (1994)

Après quelques expériences au sein de divers groupes, c’est en 1994 qu’Obispo sort son premier album. Sa carrière est lancée. Dans Un jour comme aujourd’hui se nichent déjà de nombreux tubes parmi lesquels on trouve Tombé pour elle. « Tombé pour elle est une chanson incontournable puisqu’elle parle de ma région. Elle parle du Bassin d’Arcachon, de mes souvenirs d’enfance… J’étais convaincu, quand je l’ai composée et écrite, que ça ne concernerait que les gens du Bassin tout simplement, et en fait ça a touché tout le monde. C’est une chanson importante pour moi. C’est une chanson qui a fait beaucoup pour le début de ma correspondance avec le public« , explique-t-il sur son compte Instagram. La dynamique du succès est en marche. L’artiste devient très prolifique.

Lucie – Extrait de l’album Superflu (1996)

Voici une chanson qui aurait pu s’intituler « Marie » ou ne pas voir le jour. Obispo rencontre à cette époque un certain Lionel Florence, ex-professeur de dessin. Impressionné par son style et sa plume, Obispo lui commande des textes pour son album Superflu. C’est alors que Lionel Florence repense à une lettre qu’il a récemment envoyée à sa nièce de 12 ans sur la préciosité de la vie et l’importance de profiter de celle-ci chaque seconde. Pour éviter une éventuelle connotation religieuse du prénom, Marie devient Lucie. Lors des Victoires de la musique en 1997, Obispo décide d’interpréter cette chanson piano-voix. Lors de la prestation, la salle est figée devant tant d’émotions. Les critiques ne tarissent pas d’éloges et le public acclame aussitôt ce titre. 

Sa raison d’être –  Extrait de l’album Ensemble contre le Sida (1998)

Pascal Obispo est un homme de cœur et, lorsqu’il met à profit son talent et son temps pour une cause, il le fait à fond. C’est le cas, en 1998, lorsqu’il compose un album d’inédits dont tous les bénéfices sont reversés à l’association Sidaction. Ensemble réunit près de 42 artistes de tous horizons pour des morceaux composés essentiellement de duos. Kent & Enzo Enzo, Axelle Renoir & Alain SouchonEtienne Daho & Zazie, ou encore Virginie Ledoyen et Pascal Obispo. Le titre phare est devenu un symbole de la lutte contre le Sida en musique : Sa raison d’être, c’est un peu La chanson des Restos du cœur pour l’association éponyme. Dans ce titre pop-rock défilent toutes les stars du moment, toutes les voix qui comptent dans l’industrie musicale. Réunissant toutes les générations, le clip voit se succéder au téléphone cette foule d’artistes, qui portent chacun un passage du texte. D’autres versions ont ensuite été réalisées par la suite, pour affirmer à nouveau la nécessité de ce combat contre la maladie.

L’important, c’est d’aimer – Extrait de l’album Soledad (1999)

L’amour tient une place importante dans l’oeuvre de Pascal Obispo. L’une des chansons les plus connues est L’important, c’est d’aimer. Quoi de plus essentiel dans la vie en effet ? Chanté avec un cœur ouvert vers l’autre, ce titre est une ode à l’amour désintéressé. La philosophie ? Aimer sans rien attendre en retour, aimer tout court… Et ne rien demander. Pas grand-chose à dire sur cette magnifique chanson.

Mourir demain – Extrait de l’album L’instant d’après de Natasha St Pier (2003)

 

Les deux artistes se connaissent très bien lorsqu’ils interprètent ce duo. Pascal Obispo a en effet déjà réalisé l’album De l’amour le mieux de Natasha St Pier. Il récidive avec L’instant d’après dans lequel se trouve Mourir demain. Dans cette chanson, les deux artistes posent, avec légèreté, une question quasi philosophique et existentielle : que feriez-vous si vous mourriez demain ? Titre particulièrement rock, Mourir demain représente une pulsion jouissive de vie, de l’amour. Une chanson qui puise son inspiration dans la pensée d’un certain Gandhi et son précepte « Vis comme si tu devais mourir demain ».

Fan – Extrait de Studio fan (2004)

On ne fait pas de la musique si on n’a pas été touché, pendant son enfance ou son adolescence, par cet art. Un artiste a forcément des influences qui l’ont façonné au préalable. C’est le cas d’Obispo. Sa référence absolue est Michel Polnareff et son 6album, Fan, est clairement un hommage à celui qu’on appelle « l’Amiral ». Après Lucie et ses réminiscences rappelant Lettre à France, la sonorité du single Fan ne laisse aucun doute : l’univers de Polnareff est là ! « J’en ai suivi des galères / Pris des trains, fait des kilomètres / Pour te voir »

Millésime – Extrait de l’album Millésimes (2013)

« Tu es mon millésime, ma plus belle année, pour ce bonheur en prime, que tu m’as donné, je suis à jamais ta terre, c’est ça être père« , chante l’artiste dans cette déclaration d’amour paternelle. Au début des années 2000, Pascal Obispo devient père pour la première fois d’un petit Sean. Comme il le fait de temps en temps, il organise un séminaire d’écriture dans le Sud avec des auteurs-compositeurs. Parmi les personnes présentes, un certain Calogero. Lui et Obispo s’installent au piano et écrivent une mélodie. Ils la présentent aux autres. Une femme, Julie d’Aimé, s’éloigne, s’isole et écrit un texte. L’autrice a peut-être été influencée par le petit garçon qui est dans les parages. Dans le texte d’origine, on trouve la phrase « C’est ça, être mère ». Qui donc pour interpréter cette chanson ? L’équipe pense d’abord à Céline Dion, jeune maman. Mais, en transformant juste le terme, Obispo fait sienne cette chanson qui lui va comme un gant. Il a bien fait : Millésime est devenu un de ses plus grands succès.   

Rosa – Extrait de l’album Les fleurs du bien (2006)

Un jour, en 1955, aux Etats-Unis, une femme noire entre dans un bus et s’assoit à une place réservée aux Blancs. Cette femme, c’est Rosa Parks et, ce jour-là, elle décide de désobéir aux lois imposées par la ségrégation. Homme engagé contre toute violence et contre toute injustice, Obispo aborde ici le racisme à travers le prisme du courage de cette femme devenue un symbole.  

Un billet de femme – Extrait de l’album Billet de femme (2016)

Pour une fois, Obispo ne s’adresse pas à des auteurs pour cet album. Et pour cause. Dans Billet de femme, Obispo met en musique des poèmes écrits par Marceline Desbordes Valmore. Cette rencontre littéraire avec la poétesse est née de l’ouverture d’une boîte en carton. Obispo perd malheureusement son père en 2012 et récupère une boîte qui contient des affaires ayant appartenu à son père. Il ne l’ouvre qu’après sa tournée de l’album Le Grand amour. Il y découvre des pages annotées, cornées, qui le mènent irrémédiablement à une auteure, cette fameuse Marceline. Après avoir lu ses oeuvres complètes, Obispo considère que ces vers méritent d’être mis en lumière. Il voit aussi un lien entre sa tristesse et celle de la poétesse. Le projet est né. 

On n’est pas seul sur Terre – Extrait de l’album Obispo (2018)

Encore une fois, c’est un événement personnel qui donne naissance à l’écriture d’une chanson. Un jour, Obispo est témoin d’un terrible accident. Un homme gît à terre, percuté peu de temps avant par une voiture qui a pris la fuite. Ni une, ni deux, Obispo met en sécurité le blessé et appelle les secours. Il part avant leur arrivée, ne voulant pas faire la Une des journaux. L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais non. Un an après, lors d’un match des Girondins de Bordeaux, l’homme en question demande à le voir. A cette occasion naît une grande amitié et inspire le chanteur. On n’est pas seul sur terre, sur l’album Obispo, est un belle ballade qui retrace l’histoire, cette rencontre fortuite mais puissante. Elle constitue également un hommage à la résilience du jeune homme.  

A qui dire qu’on est seul ? – Extrait de l’album France (2021)

Il y a plus de 25 ans, on demande à Pascal Obispo d’écrire des chansons à France Gall, cette dernière ayant perdu son complice et âme soeur, Michel Berger. Obispo et Florence se mettent au travail et composent plusieurs chansons qui restent lettre morte, France Gall refusant définitivement de chanter à nouveau. Elle trouve que : « c’est Michel mais ce n’est pas Michel« . Certaines chansons trouvent des interprètes, comme Florent  Pagny pour Chanter ou Natasha Saint Pier pour Tu trouveras. Il y a deux ans, Obispo décide de se les réapproprier et les réunit sur l’album France. C’est le cas de A qui dire qu’on est seul ? Mélancolique et mélodique à souhait. Obispo aborde ici la solitude, le manque et la tristesse. Porté par un clip sobre, Obispo dans les bras d‘Alexandra Lamy, offre avec ses mots, chaleur et réconfort à une âme et un coeur esseulés. 

J’étais pas fait pour le bonheur – Extrait de l’album Le beau qui pleut (2023)

Entouré de Manu Katché, Max Pinto, Julien Schultheis et, à l’écriture, Pierre Dominique Burgaud, Obispo revient dans les bacs le 15 septembre avec Le beau qui pleut. En guise d’apéritif, il propose un duo avec la chanteuse franco-italienne Giordana Angi. Les artistes y chantent un amour impossible avec une énergie particulièrement enthousiaste. Un peu comme cette mélodie pop ultra positive. « Giordana est une artiste complète qui a beaucoup de succès en Italie. Ca ne m’étonne pas, vu sa personnalité et le talent qu’elle a. Je suis très fier de partager cette chanson avec elle« . P.O.

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Article rédigé par
Manue
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