Aventure et suspense sont les clés qui ouvrent toutes les portes et nous permettent de nous évader, dans ces rééditions de septembre qui nous replongent en enfance. Une sélection à redécouvrir en édition collector Blu-ray, Blu-ray 4K et Steelbook 4K.
Les Goonies – 1985
Sortie le 1 septembre
Une bande de gamins qui s’ennuie terriblement décide de se rebeller contre l’expulsion prochaine de leurs parents, au profit d’un promoteur immobilier qui souhaite implanter un terrain de golf à la place des habitations. Les Goonies de Richard Donner est une aventure fantastique qui réveille toute la magie des films d’antan, où les enfants avaient la primeur sur les adultes. Aussi culte qu’un E.T, ce n’est d’ailleurs pas un hasard si Steven Spielberg se retrouve à la production, Les Goonies se regarde avec des pièces d’or dans les yeux, ce fameux trésor que cette joyeuse bande solidaire made in 80’s va s’amuser à chercher. Si comme moi, vous collectionnez les steelbook, alors vous aussi aurez remarqué que ce titre en particulier compte à son actif le plus de visuel et de remaster différents que n’importe quel autre. Une collection de steelbook qui n’en finit plus, mais jamais encore, l’emballage extérieur n’aura été aussi beau que celui-ci, dans la collection des Titans of Cult (ToC), toujours agrémenté de leur touche personnelle : le pin’s aux couleurs de leur carte au trésor.
Les Evadés – 1994
Sortie le 15 septembre
Frank Darabont, signe avec Les Evadés, La Ligne verte (1999) et The Mist(2007) , les trois adaptations de Stephen King les plus adulées de sa filmographie. On ne pourra compter que sur ces trois œuvres, car malheureusement le reste de ses réalisations n’aura pas atteint ce niveau d’adoration populaire. Ironiquement ces deux premiers se passent en prison, et encore une fois, l’action se passe dans le Maine, l’état fétiche de King. Andy (Tim Robbins) et Red (Morgan Freeman) se rencontrent au pénitencier de Shawshank. Condamné pour l’un à perpétuité pour le meurtre de sa femme et de son amant dont il se clame innocent, et au bout d’une sentence similaire pour l’autre, deux histoires pour une même vie qui se ressemble raconté par Red comme narrateur extérieur. Une évasion au sens propre du terme, pour ces deux hommes que le destin à fait se rencontrer. Une échappatoire face à l’adversité. Ils prennent leur destin en mains et se la tende pour voir enfin de l’autre cote du tunnel.
Henry portrait d’un serial killer – 1986
Sortie le 22 septembre
Henry Lee Lucas, le tueur en série qui inspira Henry portrait d’un serial killer, était déjà incarcéré à l’époque de la réalisation. Enfant martyre, élevé dans une famille pauvre dans une cabane au fond des bois, d’un père absent et d’une mère alcoolique et prostituée. Tous les signes, étaient déjà annonciateur d’un bon film d’horreur. N’importe qui, qui se serait intéressé à la vie d’Henry aurait pu arrêter le massacre avant que l’enfer ne commence. Tortures d’animaux – comme tout bon tueur qui se respecte – jusqu’à la mort certaine et vérifiée de 3 individus, y compris sa mère. Si l’accusé reconnait les faits pour ces 3 là, il confessera également avec une décontraction déconcertante, le meurtre de plus de 300 autres. On ne comprit que plus tard, que la police n’ayant pas avancé sur ces meurtres, était prête à tout pour trouver un coupable. Une de plus, une de moins, Henry n’est définitivement pas un ami qui vous veut du bien.
Fenêtre sur cour – 1954
Sortie le 29 septembre
On continue sur la lancée des steelbook d’Alfred Hitchcock, Après Les Oiseaux (1963) dernièrement, c’est maintenant à Fenêtre sur cour, de sortir dans cette très belle collection. Un classique du genre, repris mainte fois et récemment dans La Femme à la fenêtre (2021). Mais si le fond y est, la forme propre au maitre du suspense est inégalable. La curiosité est un vilain défaut, lorsqu’il dérive et le reporter Jeff Jeffries (James Stewart) va vite le comprendre. Contraint de rester chez lui avec une jambe cassée, cet homme de terrain va mettre à profit sa convalescence pour surveiller et photographier ses voisins de l’immeuble d’en face aux activités plus ou moins douteuses. A chercher, on finit toujours par trouver, et lorsqu’il est convaincu que l’un des habitants a tué sa femme, les dés sont jetés. Embarquant sa compagne dans cette énigme à résoudre, les deux vont se prendre au jeu de détective à domicile, nous embarquant également dans ce voyeurisme. Le suspense est évidemment au rendez-vous de ce chef d’œuvre de mise en scène, que l’on ne retrouve que dans la filmographie D’Hitchcock.
Sueurs froides – 1958
Sortie le 29 septembre
De nouveau, James Stewart rempile avec Alfred Hitchock, Une collaboration dans quatre de ses films, dont Fenêtre sur cour (1954), classé parmi les meilleurs du réalisateur, L’homme qui en savait trop (1956), La Corde (1948) et ce Sueurs froides qui n’est pas moins excellent. Comme toujours, Alfred, met en scène une histoire d’amour entre ses protagonistes. Ici, bien plus qu’ailleurs, notre héros, détective tourmenté par une forme sévère de vertige, va tomber amoureux, non pas une mais deux fois, de Madeleine (Kim Novak) qu’il est censé protéger d’une mort imminente. En effet cette jeune femme est chaque jour poussée par une force invisible qui la mène au suicide. Lorsqu’enfin, elle arrive à ses fins, dans une scène anthologique d’un escalier qui n’en finit pas de grimper, et qui en inspirera plus d’un par la suite, Scottie est dévasté. Mais lorsqu’il la retrouve bien vivante, passé et présent se confondent. Et le vertige, tourbillon paranoïaque jusqu’alors physique, va se transformer en psychologique, à donner quelques sueurs froides.
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Jurassic park – 1993
Sortie le 29 septembre
Adapté du roman éponyme de Michael Crichton(1990), Jurassic Park est la trilogie incontournable signée pour les deux premiers volets par le maître de la science-fiction Steven Spielberg. Joe Johnston réalise le moins transcendant mais pas moins plaisant troisième volet. Un préquel aux Jurassic world de ces dernières années (2015) que l’on ne se lassera jamais de voir et revoir. Une trilogie qui fait appel à notre âme d’enfant, même si l’issue est fatale pour certains personnages, on a quand même envie de se promener au cœur de ce parc entièrement dédié aux dinosaures, et de côtoyer ceux qui jusqu’à présent figuraient uniquement dans les musées d’histoires naturelles et dans les livres. Un mythe devenu réel, pour John Hammond (Richard Attenborough) scientifique qui réussit la transposition génétique de ces espèces disparues à notre époque. Un clonage hors norme, qui aurait dû faire la joie des visiteurs, si la nature n’avait pas repris le dessus et en décidait autrement, nous offrant un spectacle dont on se souvient encore aujourd’hui. Domestiqué ou non, un dinosaure en cage, c’est de la folie… Et l’instinct animal synthétisé, reprend toujours le dessus… Et on est bien content qu’ils l’aient fait.
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Hansel and Gretel, witch hunters – 2013
Sortie le 29 septembre
Juste après la consécration des Avengers (2012), Jeremy Renner reprend du service et dépoussière son arbalète, dans la revisite du conte des Frères Grimm, Hansel et Gretel, witch hunter, en mode blockbuster baroque. Tous les éléments sont là pour nous rappeler les origines du conte, la maison en pain d’épices, les enfants qui disparaissent et la sorcière (Famke Janssen) maléfique. Survivant de la fameuse sorcière du quartier, qui a depuis engagé d’autres sorcières, Hansel et Gretel (Gemma Aterton), devenus adultes, ne font pas dans la demi-mesure, lorsqu’il s’agit d’éradiquer le mal. Explosions, pièges, coups de fusil, coups de sang, lancer de flèches, arrachage de membres, décapitation…. Tout est permis dans ce divertissement. C’est visuellement très réussi, avec de beaux effets de ralentis, un humour bien placé qui ne manquera pas de nous faire sourire. Contre toute attente et a prioris, ce blockbuster-là est d’un cran au-dessus des autres. Décomplexé et sans prétention, on prend un réel plaisir à regarder cette équipe de super justicier, sans peur ni reproche.