Florent Pagny : notre sélection de chansons incontournables

N’importe quoi – Premier single en 1987

Première chanson de Florent Pagny et premier grand succès avec un titre fort. Ecrit avec ses tripes, N’importe quoi est un réquisitoire contre la drogue et l’alcool. Elle est dédiée à son frère. On y décèle déjà sa manière franche d’aborder les sujets qui le mettent en colère ou l’agitent. Pagny entre par la grande porte et se hisse facilement à la 1ère place du top et ce pour plusieurs semaines.

Presse qui roule – Tiré de l’album Merci en 1990

Florent Pagny est en couple avec Vanessa Paradis. La presse people se jette sur le couple, critiquant la différence d’âge des deux tourtereaux. Elle en fait, bien sûr, ses choux gras. Homme qui ne mâche pas ses mots, Pagny réplique sur son 1er album Merci avec cette chanson où il invective les journalistes qui s’immiscent dans la vie privée des personnalités publiques. Le texte est clair, direct, sans détour.

Caruso – Tiré de l’album Bienvenue chez moi en 1995

Florent Pagny sort sa première compilation Bienvenue chez moi avec pas mal d’inédits dont cette reprise, Caruso. Cette chanson, d’abord interprété par Lucio Dalla, en hommage au ténor italien Enrico Caruso, est devenu un classique que toutes les grandes voix lyriques interprètent (Pavarotti en tête). Pagny y voit une manière de ne pas se présenter en simple chanteur de variétés mais d’affirmer haut et fort ses capacités d’interprétation et sa voix de baryton.

Savoir aimer – Tiré de l’album Savoir aimer en 1997

Pascal Obispo et Lionel Florence, les deux auteurs-compositeurs du moment offrent à Pagny qui a décidé de n’être plus qu’un interprète, son plus gros succès à ce jour, peut-être parce qu’il aborde l’amour dans sa vérité la plus nue et sa sincérité la plus entière. L’album Savoir aimer (dont la pochette a été créée par sa femme Azucena) lui vaut une Victoire de la musique en tant qu’artiste masculin de l’année. Le clip est original, Pagny y chantant en langage des signes. 

Ma liberté de penser – Tiré de l’album Ailleurs land en 2003

Obispo et Florence sont à nouveau aux manettes du 1er extrait de l’album Ailleurs land. Il paraît que, malgré la concomitance entre le thème abordé et les problèmes avec le fisc français de Pagny, ce dernier n’a pas demandé à ce qu’on écrive sur ce sujet. Ce titre traite avec humour des déboires d’un homme avec les services fiscaux français mais plus globalement montre à qui veut bien l’entendre que personne ne pourra le briser et le priver de sa liberté chérie. C’est dit. 

Là où je t’emmènerai – Tiré de l’album Abracadabra en 2006

Pagny se sépare d’Obispo et se tourne vers de nouveaux auteurs. Pour l’album Abracadabra, il collabore notamment avec Miossec, Gérard Manset et ici avec Daran qui signe ce single où Pagny y exprime avec douceur son amour de la nature et des grands espaces, découverts en Argentine où il passe, en partie, sa vie. La beauté de ce titre tient dans la retenue vocale de Pagny ; là pas de performance mais de la modération qui sied bien aussi à l’artiste.

La chanson des vieux amants – Tiré de l’album Pagny chante Brel en 2007

Pagny décide se s’attaquer à un monstre sacré de la chanson française, Jacques Brel, pour tout un album, Pagny chante Brel,  De Ne me quitte pas à Mathilde en passant par Ces gens-là, Pagny s’approprie, à sa manière des classiques de la chanson française. La chanson des vieux amants (une des plus belles chansons de Brel, à mon goût), sortie en 1967, où il aborde avec beaucoup de poésie la vieillesse du couple, trouve en Florent Pagny, une cure de jeunesse 40 ans plus tard.

Habana – Tiré de l’album Habana en 2016

Ce n’est pas la première fois que Pagny chante en espagnol. Pour Habana, il a pris la direction de Cuba. Cette île s’ouvrant enfin à la culture occidentale, est surtout un pays où la culture musicale (salsa en tête) est riche d’artistes, de sons gorgés de soleil et de rythmes endiablés très attractifs pour les occidentaux. Avec cet album, Pagny a souhaité rendre hommage à Cuba. Il a retrouvé le compositeur cubain, Raul Paz, qui lui avait déjà écrit C’est comme ça, en 2009. 

Les murs porteurs – Tiré de l’album Vieillir avec toi en 2013

Il avait déjà collaboré avec Calogero mais là ce dernier porte seul ce projet en tant que réalisateur. Aidé de ses comparses habituels à l’écriture (Marie Bastide, …), Calogero dirige d’une main de maître cet album, Vieillir avec toi. Le titre, Les murs porteurs, exprime l’importance des liens de la famille de sang ou non et la notion d’amitié, thèmes chers au chanteur. Pagny renoue aussi avec l’immense succès qu’il a connu par exemple avec l’album Savoir aimer.

L’instinct – Tiré de l’album L’avenir en 2021 

Preuve que les deux artistes s’étaient retrouvés sur la même longueur d’onde sur l’album Vieillir avec toi, Pagny et Calogero se sont réunis à nouveau pour L’avenir. Cette chanson résume, comme souvent, qui est Florent Pagny, un artiste et un homme guidé par son instinct (ce qui lui a plutôt réussi !). Alors qu’il s’apprête à fêter ses 60 ans, Pagny, avec ce nom d’album, signifie haut et fort qu’il n’est pas à l’aube de la retraite et que chanter, ce n’est pas un métier mais c’est toute sa vie, celle passée et celle à venir. Des ennuis de santé ont entaché quelque peu l’avenir qu’il voulait s’offrir à l’époque mais Pagny est un roc.

Et un jour, une femme  – Tiré de l’album 2bis

A plus de 60 ans et une lutte contre un cancer, Pagny semble vouloir commencer une nouvelle vie. Je vous rassure, toujours en tant que chanteur. Pour appréhender l’avenir, commençons sur des bases saines, s’amuser de son répertoire avec une bande d’ami(e)s de la profession. Sur le même principe que 2, Pagny, accompagné de divers artistes, a concocté à ses fans (et aux autres) des duos originaux permettant de se remémorer combien de succès le bonhomme a au compteur. Pour annoncer ce retour avec 2 bis, Florent Pagny s’est associé à Christophe Maé pour revisiter Et un jour, une femme, l’une des plus chansons d’amour de Pagny. Car bien sûr, ce n’est plus un secret pour personne, Pagny est l’artiste qu’il est devenu grâce à sa rencontre avec celle qui deviendra sa femme. On dit souvent derrière chaque grand homme se cache une femme. Cette femme, c’est une peintre d’origine argentine, Azucena Caamano.