Léa Seydoux est partout ! Rien qu’au dernier Festival de Cannes, elle se retrouvait à l’affiche de quatre films internationaux, dont trois en compétition. Parmi eux, France de Bruno Dumont qui sortira le 25 août. Retour sur la prolifique carrière de Léa Seydoux en dix films emblématiques.
La Belle Personne
Si Léa Seydoux avait déjà quelques films à son actif, c’est La Belle Personne de Christophe Honoré, sorti en 2008, qui la révèle au grand jour. Une adaptation de La Princesse de Clèves revue au goût du jour, dans laquelle Léa Seydoux interprète une adolescente en proie à ses premiers émois amoureux et partagée entre deux garçons, dont le charmeur Louis Garrel. Un premier rôle remarqué qui permettra à Léa d’enchaîner très rapidement de nombreux films en France, mais aussi à l’étranger, tels Inglorious Basterds en 2009 et Robin des Bois en 2010.
Mission Impossible : Protocole Fantôme
Devenue parfaitement bilingue, Léa Seydoux est engagée par Brad Bird pour incarner la méchante de service dans Mission : impossible, Protocole Fantôme en 2011. Dans ce quatrième volet des aventures de l’agent Ethan Hunt, la Française ne s’en laisse pas conter face à Tom Cruise. On se souvient d’une mémorable scène de combat avec la comédienne Paula Patton, prouvant que Léa Seydoux est une actrice autant physique que cérébrale.
Les Adieux à la reine
Adaptation du livre homonyme de Chantal Thomas, Les Adieux à la reine suit le destin de Sidonie, lectrice (fictive) de la reine Marie-Antoinette, alors qu’éclate la Révolution française. Léa Seydoux, toute en retenue et en admiration, y tente de divertir à tout prix une reine impétueuse magnifiée par Diane Kruger. Entre troubles saphiques, bouleversements historiques et drames en coulisse, le film de Benoît Jacquot a obtenu trois Césars et le prix Louis-Delluc du meilleur film.
La Vie d’Adèle
Avec La Vie d’Adèle, la carrière de Léa Seydoux s’envole de plus belle et celle d’Adèle Exarchopoulos décolle. Le film d’Abdellatif Kechiche décroche la Palme d’or à Cannes en 2013, prix partagé avec les deux comédiennes principales, à l’alchimie complice et fusionnelle. Dans cette romance tragique entre la jeune Adèle et Emma, fille mystérieuse aux cheveux bleus, le scandale a rapidement été de mise. En cause, les conditions de tournage éprouvantes pour les acteurs et techniciens et de longues scènes de sexe fort réalistes. Le tout, pour un film plébiscité à sa sortie.
La Belle et la Bête
Un an après La Vie d’Adèle, Léa Seydoux change du tout au tout avec un film en costumes et à effets spéciaux. Pour son grand retour, Christophe Gans réalise sa version de La Belle et la Bête, adaptation fidèle du conte de Gabrielle-Suzanne de Villeneuve, après celles de Jean Cocteau et Walt Disney. Vincent Cassel y revêt la fourrure de la Bête et Léa Seydoux, des robes de princesse à faire rêver les petites filles.
The Grand Budapest Hotel
The Grand Budapest Hotel marque la première et fructueuse collaboration entre Léa Seydoux et Wes Anderson. Ils la poursuivront par la suite dans L’Île aux chiens et The French Dispatch, dont la sortie est programmée au 27 octobre prochain. Ici, Léa n’y tient qu’un second rôle, mais le film est un jalon de plus à sa carrière internationale qui se poursuivra l’année suivante avec The Lobster de Yourgos Lanthimos.
007 Spectre
Une carrière internationale qui s’envole littéralement avec 007 Spectre de Sam Mendes. Loin d’être la James Bond girl de service, Léa Seydoux fait armes égales avec Daniel Craig en tant que docteur Madeleine Swann, fille d’un ancien allié de Bond. À la fois aide précieuse et nouvelle conquête, elle apporte méninges et sensualité à la franchise. Son rôle est d’ailleurs reconduit dans le nouvel épisode Mourir peut attendre, attendu le 6 octobre prochain.
Juste la fin du monde
Casting royal pour cette adaptation de la célèbre pièce de Jean-Luc Lagarce. Pour Juste la fin du monde, Xavier Dolan place en huis clos cinq monstres sacrés du cinéma français : Gaspard Ulliel, Nathalie Baye, Vincent Cassel, Marion Cotillard et bien sûr, Léa Seydoux en petite sœur tatouée et désabusée, vouant une admiration sans borne à son grand frère dramaturge. De règlements de comptes en déclarations de non-amour, le film est la parfaite représentation de l’adage « Familles, je vous hais ».
Roubaix, une lumière
Basé sur un fait divers réel, Roubaix, une lumière est à la fois un polar et un drame social. Arnaud Desplechin dépeint le quotidien des quartiers pauvres de Roubaix, ville meurtrie par le chômage et les menus larcins. Roschdy Zem enquête sur le meurtre d’une vieille dame par un couple de jeunes femmes, incarnées par une Léa Seydoux sauvage et une Sara Forestier prise sous sa coupe. Un film intense et bouleversant.
France
Pour son nouveau film, France, Bruno Dumont délaisse son Nord fétiche (hormis quelques scènes tournées sur la Côte d’Opale) pour filmer cette satire cruelle des médias. Léa Seydoux y interprète le rôle de France de Meurs, une journaliste star n’hésitant pas à user de tous les moyens pour conserver son audimat. Quitte à se perdre en chemin. Entre drame et comédie, France réunit également Blanche Gardin et Benjamin Biolay et promet d’être sans concessions.
