Le film Great White de Martin Wilson est une nouvelle variation du grand requin blanc croqueur d’hommes. Mais les squales ne sont pas les seules créatures aquatiques à se repaître de chair humaine. Piranhas, alligators et autres monstres à écailles ont envahi le cinéma de genre pour le plus grand bonheur de leurs fans.
Les Dents de la mer
Il est considéré comme le tout premier blockbuster du cinéma américain. Sorti en 1975, Les Dents de la mer de Steven Spielberg révolutionnait l’industrie du cinéma. Car après lui, les studios voudront tous leur film d’action à sortir pendant l’été, surtout quand on sait que le film de Spielberg a rapporté plus de 470 millions de dollars à travers le monde. Un record à l’époque. Adaptation d’un roman de Peter Benchley, Les Dents de la mer avec Roy Scheider et Richard Dreyfuss, mêle à la fois chronique familiale et horreur, avec la venue d’un requin blanc bien décidé à dévorer les touristes d’une station balnéaire. Trois suites verront le jour, dans lesquelles la famille Brody sera sans cesse persécutée par un nouveau requin. Le film a eu une telle influence que les squales ont désormais une bien mauvaise réputation alors qu’ils sont pour la plupart inoffensifs et en voie de disparition.
Piranhas
Spielberg a son requin, Joe Dante a ses Piranhas. Mutants, bien entendu, conçus par des scientifiques de l’armée américaine pendant la guerre du Vietnam. Jetés par erreur dans un lac artificiel, ils ne vont faire qu’une bouchée des baigneurs. Film culte sorti en 1978, il fera bien des émules avec divers suites et remakes, dont le Piranha 3D d’Alexandre Aja, tout aussi fun et gore que l’original.
En eaux troubles
Parce que Hollywood en fait toujours plus, voici En eaux troubles de John Turteltaub. Jason Statham doit affronter non pas un simple requin blanc, trop facile, mais son ancêtre préhistorique, le mégalodon. Rien que ça. Plus gros, plus fort, plus redoutable, le mégalodon dévore tout sur son passage, même le box-office puisqu’il a dépassé les 530 millions de dollars dans le monde entier. Les films de requins ont toujours leur public…
Instinct de survie
Certes, il est plaisant d’admirer Blake Lively en train de faire du surf en maillot de bain. Il l’est un peu moins de la voir servir de goûter à un grand requin blanc pendant qu’elle se retrouve coincée sur un rocher, à 200 mètres du rivage. Tel est le pitch d’Instinct de survie, de Jaume Collet-Serra. Un survivor movie plutôt stressant qui confirme, outre le charisme de Lively, que Brice de Nice a bien raison d’attendre la bonne vague pour se lancer à l’eau.
Crawl
Après Piranha 3D, Alexandre Aja poursuit sur sa lancée du film de genre aquatique à grosses dents avec Crawl. Un ouragan a pour fâcheuse conséquence d’attirer dans une ville inondée, nombre d’alligators affamés. Et ces derniers n’hésitent pas à rentrer dans les maisons pour se faire un petit snack… Angoisse assurée, car ici point d’aileron pour alerter les futurs victimes de l’arrivée subite du danger qui les guette. La revanche des sacs à main.
Au cœur de l’océan
En 1820, le baleinier Essex faisait naufrage suite à l’attaque d’un cachalot. L’affaire inspira Herman Melville pour son roman Moby Dick. 180 ans plus tard, Nathaniel Philbrick publiait un roman racontant ce naufrage et Ron Howard en acheta les droits. Cela deviendra le film Au cœur de l’océan en 2015, avec les Avengers Chris Hemsworth et Tom Holland, mais aussi Cillian Murphy et Ben Whishaw. Le grand cachalot blanc passe de traqué à traqueur pour le plus grand malheur de l’équipage de l’Essex, mais pas pour celui des amateurs de grand spectacle éclaboussant.
Underwater
Qu’y-a-t-il donc à 10 000 mètres de profondeur, dans la fosse des Mariannes ? Première réponse, une station sous-marine renfermant Vincent Cassel et Kristen Stewart. Seconde réponse, des monstres qui ne voulaient pas qu’on les dérange. Évidemment, la cohabitation ne va pas se passer de manière idéale. Quand Abyss rencontre Alien, cela donne Underwater, un thriller horrifique de William Eubank, nouvelle pierre à l’édifice de la carrière américaine de Vincent Cassel, amorcée depuis Ocean’s Twelve de Steven Soderbergh en 2004.
Lake Placid
Il est des lacs où il ne vaut mieux pas tremper un orteil. Surtout quand ils ne sont pas censés abriter des crocodiles marins. Sur un scénario de David E. Kelly à qui l’on doit les séries Ally McBeal et Big Little Lies, Lake Placid de Steve Miner est un film d’horreur dans la plus pure tradition des séries B, au scénario proche de l’épisode Les Dents du lac dans la 3e saison de X-Files. Bill Pullman et Bridget Fonda y mouillent le maillot pour éviter les crocs !
Great White
Parce que les requins ont toujours une dent contre nous, ils se réjouissent déjà de la sortie en DVD et Blu-ray de Great White, signé Martin Wilson. Un voyage touristique en hydravion tourne au carnage quand les passagers doivent hésiter entre deux morts certaines : manquer de nourriture ou servir de plat aux squales qui n’attendent que ça. Effets spéciaux et scènes mordantes garantis avec ce film qui ne donnera pas forcément envie de se baigner cet été.