Sans replay ni streaming, nos séries préférées du siècle dernier étaient des feuilletons aux personnages inoubliables dont il valait mieux ne pas louper un épisode. De Columbo à Dallas, en passant par Miami Vice, MacGyver ou Mission Impossible, toutes les meilleures séries vintage s’offrent et se dégustent aujourd’hui en intégrales. Nostalgie, quand tu nous tiens…
Columbo
18 saisons, 69 épisodes
Cigare vert et œil qui frise, imperméable beige et guimbarde grise, une épouse légendaire façon arlésienne, un basset indolent pour compagnon d’enquête, des meurtriers huppés au bord de la crise de nerf et toujours une dernière questions pour la route… Columbo c’était tout ça et bien plus encore : Un classique du whodunit inversé (où l’on connaît le criminel dès les premières minutes), une série mythique où les grands noms d’Hollywood (John Cassavetes, Vera Miles, Martin Landau, Gena Rowlands…) se bousculaient pour venir jouer au crime (presque) parfait avec Peter Falk sous la direction de jeunes réalisateurs plein d’avenir comme Steven Spielberg ou Jonathan Demme.
Miami Vice
5 saisons, 111 épisodes
Sortez vos pantalon à pinces, vos vestes Armani et laissez-vous tenter par une permanente pour être au diapason du duo de flics le plus glamour des années 1980. À la fois bourreaux des cœurs et cauchemars de tous les traficants et proxénètes de Floride, les inspecteurs Sonny Crockett (Don Johnson) et Rico Tubbs (Philip Michael Thomas) affichent une certaine idée de l’élégance quelques soient les circonstances. En cinq saisons produites par Michael Mann – qui en fera un long-métrage vingt ans plus tard – Miami Vice s’est imposée comme une des séries les plus iconiques de la fin du XXe siècle, notamment par la richesse et l’eclectisme de sa bande originale garnie des plus grands groupes rock de l’époque.
L’Incroyable Hulk
5 saisons, 82 épisodes
Avant de devenir une créature intégralement virtuelle sur grand écran, L’Incroyable Hulk s’est arraché chemise et pantalon à la TV durant cinq saisons de 1977 à 1982. Immortalisé par Lou Ferrigno (bodybuilder sacré Mister America en 1973, grand ami et néanmoins rival de tour de biceps d’Arnold Schwarzenegger), l’avatar monstrueux et tout vert (de rage) du gentil docteur Banner gagne avec les années une humanité rugissante que sa réplique de synthèse ne parviendra jamais à atteindre. Et ce malgré tous les efforts technologiques déployés par Marvel.
MacGyver
7 saisons, 139 épisodes
Un canyon à traverser, une cave d’où s’échapper, des terroristes à semer… Rien ne résiste à Angus MacGyver. Avec deux bouts de bois qui traînent, un boulon rouillé, une ampoule claquée et son légendaire couteau suisse, le roi de la débrouille, prince de la bidouille, trouve toujours de quoi se faire la belle ou éviter les pires ennuis. Portée par le bienveillant Richard Dean Anderson et sa coupe mulet durant sept saisons, MacGyver est une série d’action totalement atypique par son engagement ouvertement non violent. On peut aussi y redécouvrir Teri Hatcher, qui gagnera ses galons de star avec Desperate Housewifes, dans un de ses premiers rôles récurrents à la TV.
Mission: Impossible
7 saisons, 171 épisodes
Une allumette craquée, une mèche qui se consume sur le rythme percutant du thème de Lalo Schifrin et un magnétophone qui part en fumée après avoir demandé au hiératique Monsieur Phelps – inoubliable Peter Graves – s’il accepte la mission… Le générique est mythique. La série ne l’est pas moins. Avec ces 171 épisodes tournés sur sept ans, Mission: Impossible a marqué par son audace narrative et formelle l’histoire de la fiction TV. Le feuilleton devenant avec le temps une référence pour toute une génération de téléspectateurs qui découvraient en prime time des histoires d’espionnage où rien n’était justement impossible.
Code Quantum
5 saisons, 94 épisodes
Vouloir corriger les ratés et les erreurs de l’histoire comportent de vrais risques pour la santé… Ce n’est pas le docteur Sam Beckett de Code Quantum qui dira le contraire. Condamné à errer dans les couloirs du temps suite à une expérience qui a mal tourné, le héros joué par Scott Bakula saute, sans le vouloir, d’époque en époque et investit tout type d’être vivant pour devenir malgré lui un justicier temporel unique en son genre. En cinq saisons où sont abordés de nombreux sujets de société, la série s’est imposée avec le temps comme une comédie de science-fiction bien moins légère qu’il n’y paraît.
Dallas
14 saisons, 357 épisodes
Dallas, son univers impitoyable… Dès 1978 aux USA puis 1981 en France, le sourire carnassier de l’odieux JR (Larry Hagman), la moumoute triste du gentil Bobby (Patrick Duffy), le regard envapé de la malheureuse Sue Ellen (Linda Gray) et les courbes girondes de la raisonnable Pamela (Victoria Principal) entrent instantanément dans la culture pop. Tragédie familiale mordante en quatorze saisons et aux arcs narratifs multiples, Dallas et sa brochette d’inoubliables anti-héros sont aujourd’hui devenus la matrice de nombreuses séries qui s’engagent sur le terrain du soap opéra retors.
Star Trek : La Nouvelle Génération
7 saisons, 178 épisodes
En 2363, l’humanité a dépassé sa condition mortelle et cupide, et son unique ambition est maintenant d’explorer la galaxie, découvrir des formes de vie et de nouvelles civilisations. Avec le commandant Picard à sa tête, l’U.S.S. Enterprise vogue parmi les cieux, et son équipage résout les quêtes les plus délicates, avec tact et diplomatie. Ayant révélé de nombreux talents du petit écran lors de la diffusion de ses 178 épisodes, Star Trek : La Nouvelle Génération apporte en 1987 un coup de neuf à la série originale des années 1960. Cette seconde itération des aventures de l’Enterprise a tellement plu aux fans et marqué leurs souvenirs, qu’une série centrée sur le commandant Picard, toujours incarné par Patrick Stewart, a vu le jour en 2020.
La Quatrième Dimension
5 saisons, 156 épisodes
On reste dans la science-fiction avec l’un des précurseurs du genre à la télévision : La Quatrième Dimension. Considérée comme l’une des plus novatrice de son époque (fin des 50s-début des 60s), cette série a marqué toute une génération grâce à son côté énigmatique. Chaque épisode vous plonge dans une histoire fantastique complètement folle dont on ne se doute absolument pas du dénouement. Aussi ingénieuse que loufoque, cette série fait, 60 ans plus tard, toujours parler d’elle, si bien qu’une nouvelle version est sortie en 2019. Le générique dissonnant, quant à lui, est resté dans les mémoires collectives et peut se targuer d’être l’un des plus mythique de l’histoire des séries.
Battlestar Galactica
4 saisons, 73 épisodes
Toujours en science-fiction, faisons désormais un bond de 45 ans… Ou plutôt de plusieurs siècles. Diffusée pour la première fois en 2004 Battlestar Galactica se déroule dans une époque post-apocalyptique où les Cylons, robots construits par les humains, ont fini par se révolter contre leurs créateurs et font désormais la loi dans la galaxie. Seul un vaisseau humain a réussi à survivre : le Galactica. Les seuls espoirs de survie des rescapés réside en une mission : trouver la planète Terre, que l’humanité a déserté depuis des lustres. Inspiré de la série Galactica, sortie en 1978, ce « remake » a joui d’une plus grande popularité que l’original et d’un succès critique conséquent, en grande partie grâce aux thèmes très actuels qu’il évoque au fil de ses 4 saisons. 4 saisons que vous pouvez retrouver dès maintenant dans un coffret intégral flambant neuf !
Parker Lewis ne perd jamais
3 saisons, 73 épisodes
Parker Lewis est un jeune lycéen, toujours prêt à faire les quatre-cents coups avec ses copains Mikey et Jerry, le gros dur et l’intello. Face à la terrible Principale du lycée, ou pour séduire les filles de la classe, ils élaborent les meilleurs stratégèmes et se tirent mutuellement des impasses. Une vraie série qui offre une immersion totale dans les années 90, et une sitcom adolescente qui n’a rien à envier aux meilleures du genre, rappelant à beaucoup la douceur de ces insouciantes années.
Starsky & Hutch
4 saisons, 93 épisodes
La série ultra-culte des années 70, c’est bien Starsky & Hutch. Les deux flics californiens, révolutionnent l’image du policier qui est jugé un peu trop lisse et bien élevé dans la plupart des films et séries de l’époque. Aidé par leur pote Huggy ‘les bons tuyaux’, Paul Michal Glaser et David Soul traquent les criminels de Bay City, au volant de leur Ford Gran Torino rouge, un symbole devenu cultissime. Pourtant pas dénué de drame et de violence, Starsky & Hutch aura surtout été retenu pour son coté désinvolte, glamour et irrévérencieux, propre à cette époque.
Supercopter
4 saisons, 80 épisodes
Une musique culte, un hélicoptère de combat ultra-rapide au look futuriste, des missions périlleuses à base d’explosions, voici la recette de Supercopter, aussi connu sous son nom original, Airwolf. Typique des années 80, on part dans tous les sens, entre vrilles et torpilles, pour l’équipage du légendaire hélicoptère. Cachés avec l’appareil au cœur d’un volcan éteint, Hawke et Santini sont en quête de vérité concernant le frère du premier, disparu depuis la guerre du Viêt Nam.
Les Brigades du Tigre
5 saisons, 36 épisodes
Entre 1974 et 1983 ce sont Les Brigades du Tigre, coproduction Franco-belgo-suisse, qui déferlent sur les ondes de la TV. L’histoire se déroule avant la guerre de 14-18, dans une France des années folles où la violence et la gronde sociale montent, symbole de maux de ce début de XXe siècle. Les brigades mobiles motorisées, instaurées par le ministre de l’intérieur George Clémenceau (dit « le Tigre », d’où le nom de la série !) doivent ramener l’ordre et la justice, aidé de la méthode scientifique, à l’époque toute nouvelle. Action, comédie, romance, suspense… Le tout dans un cadre doublement rétro, qui n’a pas pris la moindre ride, nous y suivons toute la brigade composée du commissaire Valentin (Jean-Claude Bouillon), les inspecteurs Terrasson (Pierre Maguelon) et Pujol (Jean-Paul Tribout), accompagnés de toute une ribambelle de personnages hauts en couleurs.
21 Jump Street
5 saisons, 103 épisodes
On finit notre petit tour dans le passé aux États-Unis avec 21 Jump Street, série policière américaine qui a vu Johnny Depp éclater au grand jour. Cette saga met en scène de jeunes officiers de police qui s’infiltrent dans un lycée en se faisant passer pour des élèves pour résoudre les problèmes de drogues qui y règnent. Seulement, la jeunesse est en pleine mutation et il est difficile pour ces policiers de se confronter à cette nouvelle réalité du terrain. Au-delà du suspense véhiculé tout au long de la série, 21 Jump Street reflète des problèmes qui sont toujours d’actualité (drogues, violence, homophobie…). Les 5 saisons sont désormais disponible dans un joli coffret intégral.
