Histoire de ne pas vous laisser les bras ballants devant la déferlante habituelle de compilations estivales, on continue avec plaisir et entrain notre petit focus sur les « compils » du mois. Cap sur les musiques créoles de la Réunion et des Antilles avec deux géniales sélections de succulentes « vieilleries » : Ote Maloya & Disque La Rayé. Ça sent l’été à plein nez !
Histoire de ne pas vous laisser les bras ballants devant la déferlante habituelle de compilations estivales, on continue avec plaisir et entrain notre petit focus sur les « compils » du mois qu’il ne faut louper sous aucun prétexte. Cette fois, cap sur les musiques créoles de la Réunion et des Antilles francophones avec deux géniales sélections de succulentes « vieilleries » qui devraient vous équiper pour l’été qui s’annonce.
Oté Maloya : The Birth Of Electric Maloya
Les 19 titres compilés ici nous plongent dans les méandres des 70’s du Maloya, musique typique de l’Océan Indien, cousine du Sega de l’Île Maurice voisine. Les mêmes têtes chercheuses (l’excellent label anglais Strut Records) avaient d’ailleurs consacré un excellent volume à ces musiques cousines l’année passée : Soul Sok Sega.
Oté Maloya se veut donc la suite logique. Vous y entendrez du Maloya sous perfusion rock, blues, funk, soul et jazz. Une musique traditionnelle séculaire qui s’est imprégnée avec brio des influences de l’époque, mixant aux rythmes enivrants du kayamb (la percussion centrale du Maloya), des instruments électriques comme les orgues, les basses et les guitares wahwah.
Disque La Rayé : 60’s French West Indies Boo-Boo-Galoo
Après plusieurs rétrospectives publiées par de sérieux labels anglais (Soul Jazz, Strut, Sofrito, Soundway) nous avions réclamé ce focus sur le patrimoine 60’s et groovy des Antilles française par un label bien de chez nous.
Après les coups d’essai passés (Antilles Chérie, Kouté Jazz,…) c’est au tour des camarades du label Born Bad Records, dont la légitimité pour ressusciter les oubliés de l’industrie musicale française n’est plus à prouver, de s’y essayer. Ces titres rares enregistrés entre la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique reflètent l’effervescence propre aux années 60. À cette époque (comme aujourd’hui d’ailleurs), dans les french west indies on a les oreilles branchées sur les radios et sur les contrées voisines. À la cadence, la biguine et le compas, on ajoute sans retenue le boogaloo du spanish harlem, le jerk de Ronnie Bird et autre rhythm’n blues tropicalisé… Un régal !
Et hop, deux must have pour vos prochaines cocktails party estivales !
