A l’image de l’œuvre qu’Astor Piazzolla à laissé derrière lui concernant le Tango Argentin, la disparition soudaine de Francisco Sánchez Gomez alias Paco de Lucia à laissé orpheline une bonne partie de la planète flamenco et des « gratteurs » de cordes. Celui qui popularisa un genre souvent cantonné aux seuls aficionados (et quelques curieux en dehors des ressortissants espagnols) à succombé d’une crise cardiaque il y a quelques jours. La planète flamenca est en deuil…
A l’image de l’œuvre qu’Astor Piazzolla à laissé derrière lui concernant le Tango Argentin, la disparition soudaine de Francisco Sánchez Gomez alias Paco de Lucia à laissé orpheline une bonne partie de la planète flamenco et des gratteurs de cordes.
Si il laisse un héritage discographique conséquent derrière lui, (plusieurs dizaine d’albums studio & public), c’est son approche de la guitare flamenca et son parcours de soliste iconoclaste qui lui valurent une reconnaissance exceptionnelle dans le monde du Flamenco, en Espagne bien sur, mais aussi dans le Jazz, la Pop voir même de la musique classique.
C’est très jeune que l’enfant de Cadiz attrape et apprend la guitare, son père lui faisant travailler ses six cordes plus d’une dizaine d’heures par jour. S’en suit dès l’adolescence les premières tournées internationales (avec le chorégraphe & danseur José Gréco) et très rapidement la longue et solide route d’une carrière de soliste. Avec l’immense chanteur Camaron de La Isla pour commencer, puis les mythiques collaborations et rencontres avec Al Di Meola, John Mc Laughling, Chick Corea, Santana, Larry Corryel, …Le gratin du Jazz (rock & fusion) de la fin des seventies.
Finesse de jeu, virtuosité et ouverture sur d’autres genres musicaux il deviendra un des guitaristes les plus respecté à l’échelle mondiale. Il n’en oubliera pas pour autant ses fondations musicales et ses origines sociales, sera le tuteur musical de Tomatito et de bien d’autres… ce qui de mon point de vue et à l’inverse d’autres grands guitaristes populaire, en fera une sorte d’anti-guitar héro, mais définitivement un héro du Flamenco!
R.I.P Paco…