On pense, souvent à raison, que les adaptations romanesques de licences vidéo-ludiques ne dépassent guère le cadre de la capitalisation à outrance et du fan-service bas du front. Pourtant même si l’on est loin de la grande littérature et que ces romans s’adressent avant tout aux amateurs des jeux vidéos, on se doit aujourd’hui de nuancer quelque peu ce jugement à l’emporte pièce.
On pense, souvent à raison, que les adaptations romanesques de licences vidéo-ludiques ne dépassent guère le cadre de la capitalisation à outrance et du fan-service bas du front. Pourtant même si ces romans s’adressent avant tout aux amateurs des jeux vidéos, on se doit aujourd’hui de nuancer quelque peu ce jugement à l’emporte pièce.
Evidemment ces romans issus des licences de jeux vidéo voient le jour parce que le potentiel commercial est fort, et qu’il s’agit de toujours plus capitaliser sur le succès et la passion des fans. On n’a pas affaire à de la grande littérature (d’autant qu’il s’agit par chez nous de traductions, parfois mercenaires), mais plus véritablement à des romans de gare censé faire passer un agréable moment aux connaisseurs qui retrouvent pour le coup des personnages et des univers qu’ils connaissent bien et apprécient d’emblée. Pour autant ces produits dérivés éditoriaux, pour peu qu’ils soient fait dans le respect de matériel original, et qu’ils remplissent leur fonction de pure distraction sans conséquence, peuvent s’avérer des plaisirs pas du tout honteux, voire de très bonnes surprises.
En gros si les éditeurs et auteurs assurent la fidélité à l’univers, et que les lecteurs assument leur loisir, le contrat est honnête et on peut passer un très bon moment à la lecture de certains titres. Qui plus est on trouve parfois des auteurs réputés qui acceptent cette parenthèse au sein d’un univers moins personnel, tel que Karen Traviss, Greg Bear ou encore Greg Keyes.
Vous trouvez ci-dessous une sélection à ma façon de romans dérivés d’univers gaming que je recommande aux amateurs de ces licences, toujours en vue de passer d’agréables moments (comprendre à lire dans les transports en commun en lieu et place des horribles « gratuits » !), mais aussi de prolonger et d’enrichir des univers beaucoup plus réfléchis qu’on pourrait croire.
Et puis comme d’autres séries arrivent (Mass Effect, ENFIN !), il est grand temps de s’y mettre…