Le choix de la vitesse d’obturation conditionne directement la perception des mouvements du sujet photographié.
La vitesse d’obturation c’est le temps qui sépare l’ouverture de la première lamelle de l’obturateur de celle de la seconde lamelle. Ces lamelles sont positionnées devant la surface sensible de l’appareil photo (capteur ou film argentique), et la vitesse de leur translation va conditionner le temps d’exposition de cette surface sensible.
La vitesse d’obturation se règle via le mode S ou Tv de l’appareil photo.
Une vitesse par exemple intitulée 1/125 se traduit par « 1 seconde divisée 125 fois ». C’est-à-dire 0.008 secondes.
Une évidence : si le sujet est très éclairé, et si l’on veut conserver une image correctement exposée, on choisira une vitesse rapide pour éviter une surexposition globale (on peut aussi jouer sur le diaphragme en le fermant pour réduire la quantité de lumière qui rentre dans l’objectif).
Mais la modification de la vitesse a aussi une incidence sur la perception des mouvements du sujet : lente elle enregistre une trace « fantôme » d’un corps mobile (en dessous de 1/60) ; haute (au dessus de 1/125) elle fige les déplacements rapides.
Au terme de ces 2 leçons, nous avons vu que la variation du diaphragme et de la vitesse a une incidence sur la quantité de lumière qui expose la surface sensible. La lumière justement… c’est la composante incontournable de toute photographie. Et c’est le thème de notre 3ème leçon !