Le fantasme d’un appareil photo hybride argentique/numérique reste d’actualité !

Vous regrettez la mise au placard de votre vieux Leica M, Minolta SRT, Nikon FM ou Canon FTB ? Vous n’avez pas envie d’investir dans un appareil numérique, trop cher, et qui risque de toute façon d’être démodé 6 mois après sa sortie ?

La société Rogge & Pott a imaginé pour vous un capteur numérique souple (4,8 ou 12Mp au choix) astucieusement disposé sur une feuille d’acétate (la même qui équipe les pellicules photo habituelles), enroulé dans une cartouche au format 135, transformant alors n’importe quel appareil photo argentique traditionnel en produit numérique de dernier cri !

Si l’idée a fait un gros buzz sur le net, elle ne date pas d’hier. Je me souviens d’un module capteur japonais fabriqué il y a 15 ans, époque où le moindre reflex numérique coûtait le prix d’une voiture de luxe, et qui proposait déjà de transformer tout reflex photo argentique classique en boîtier digital. Le prix et surtout la qualité n’étant pas assez attractifs, l’idée a vite été abandonnée.

L’idée est donc simple ici : j’achète une pellicule photo qui se présente comme une cartouche au format 135mm classique. Je l’introduis dans n’importe quel appareil argentique acceptant ce format (lomo, appareil télémétrique, reflex 24X36…). Un capteur souple prend position en place du négatif traditionnel, et enregistre les images, qui peuvent alors être déchargées directement dans l’ordinateur par liaison USB, une fois la cartouche extraite de l’appareil.

Si certaines approximations techniques témoignent de la légèreté du projet (à quel moment le processeur intervient-il et où se situe-t-il ?, impossible aussi de modifier certains paramètres tels que la balance de blancs ou les ISO par ex), celui-ci prouve que le fantasme d’un appareil hybride argentique/numérique perdure. Le succès de cette info canular en est une parfaite illustration.

Et vous, qu’en pensez-vous ?