Après l’immense succès de Baldur’s Gate 3, le studio belge Larian revient à son premier amour avec la sortie annoncée de Divinity, qui sera le neuvième jeu de la série du même nom. Divinity n’a pas encore de date de sortie, ni de plateforme annoncée.
On savait déjà depuis quelque temps que Larian Studios travaillait sur un énorme projet qui ne serait pas une suite à Baldur’s Gate 3. Après avoir remporté le titre de jeu de l’année 2023, le studio s’est remis au travail sur sa propre licence, dont le premier opus, Divine Divinity était sorti en 2002. Simplement intitulé Divinity, le prochain jeu de Larian Studios n’a pas encore de date de sortie, ni de plateforme annoncée.
Après une semaine de teasing, mis en scène par la présence d’une mystérieuse structure en bois dans le désert à quelques heures de Los Angeles, le premier trailer de Divinity a été dévoilé pendant la cérémonie des Game Awards 2025. Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce dernier a particulièrement marqué les esprits, que ce soit par sa technique ou par son aspect terrifiant, qui semble trancher avec le ton plus décalé des deux derniers jeux de la licence, Divinity : Original Sin (2014) et Divinity : Original Sin II (2017).
D’ailleurs, si le jeu s’intitule simplement Divinity, et non Divinity : Original Sin 3, c’est qu’il y a une raison. S’il s’agira bien d’une suite spirituelle à la série, le studio a précisé que l’histoire serait totalement inédite, et qu’il ne sera donc pas nécessaire d’avoir joué aux opus précédents pour se lancer dans l’aventure. Une excellente nouvelle, notamment pour les nouvelles joueuses et nouveaux joueurs qui ont découvert le genre avec Baldur’s Gate 3.
Concernant le gameplay, il faudra attendre plus de précisions de la part de Larian Studios pour des infirmations plus concrètes. Depuis ses débuts en 2002, la série Divinity est en effet passée par différents styles. Néanmoins, compte tenu du succès rencontré par les deux derniers jeux Original Sin et par Baldur’s Gate 3, il est à peu près certain que Divinity s’inscrira dans cette lignée.
On imagine donc un grand RPG en vue isométrique au tour par tour, avec une liberté d’action totale pour les joueuses et les joueurs, et une profondeur narrative de haute volée. En évoquant son nouveau jeu, le studio parle d’ailleurs de son projet le plus ambitieux, surpassant même Baldur’s Gate 3 en envergure. De quoi nous rendre particulièrement impatients d’en savoir plus dans les mois à venir.
La série Divinity, c’est quoi ?
Débutée en 2002 avec la sortie de Divine Divinity, la série est une création originale de Larian Studios et de son big boss, Swen Vincke. Pour créer l’univers de Rivellon, dans lequel se déroule l’ensemble des jeux de la licence, le créateur s’est inspiré de tous les plus grands classiques du genre fantastique pour le contexte, et plus particulièrement du jeu Ultima VII pour le système de jeu qui offre une liberté d’action totale.
Si la série a commencé en vue isométrique dans ce qui ressemble à un mélange entre Diablo pour le gameplay et Baldur’s Gate pour l’écriture, elle s’est aussi essayée à d’autres styles, comme l’action-RPG à la troisième personne pour Divinity II (2009), et même au RTS avec Divinity : Dragon Commander (2013).
Mais c’est avec Divinity : Original Sin (2014) et Divinity : Original Sin II (2017), que le studio rencontre un vrai succès, en revenant à la vue isométrique, et en se concentrant sur un gameplay purement RPG. Avec ces deux derniers opus, Larian impose aussi un ton qui tranche avec le reste des productions du genre, en mêlant à la dark fantasy traditionnelle un ton décalé et un humour parfois absurde.
Avec déjà huit jeux au compteur, et un neuvième en cours de production, la série a de quoi être intimidante pour de nouvelles joueuses ou de nouveaux joueurs. Mais en réalité, malgré un univers profond, la chronologie n’a jamais été une priorité pour le studio, qui ne se pose aucune limite dans sa créativité. Pensé pour accueillir le nouveau public très large du studio, le prochain jeu Divinity devrait donc être accessible à toutes et tous.
