Dido Florian Cloud de Bounevialle O’Malley Armstrong, dite Dido, est née dans le quartier très chic de Kensington, à Londres. À l’âge de six ans, elle commence ses études de musique à l’école, avant d’entamer des cours de piano et de violon dès l’adolsecence. En parallèle, elle se forme également comme ingénieur du son.

Si elle part en tournée avec un ensemble de musique classique, elle chante également avec des formations du courant trip hop, comme Faithless. En 1995, le groupe sort Reverence, un premier album qui atteint cinq millions de ventes. Ce succès lui ouvre les portes d’une carrière solo sur le label Arista, alors distribué par BMG. Elle y est repérée par un génie de l’artistique, Clive Davis – une rencontre décisive sa carrière.

Dido n’aurait sans doute jamais atteint des sommets en termes de vente sans le pape de la direction artistique aux Etats-Unis, surnommé « Oreilles en or ». Le monsieur a découvert et lancé des artistes artistes majeurs, tels que Bruce Springsteen, Earth Wind & Fire, Whitney Houston, Alicia Keys, Carlos Santana – et la liste est longue comme deux bras.

Clive Davis prend donc Dido sous son aile. De cette collaboration naîtra un succès hors norme grâce à No Angel.

No Angel, un premier album culte   

En attente de chansons authentiques, loin des albums surproduits des années 1990, le public découvre avec No Angel une artiste parfaitement dans l’air de son temps. Elle dose avec justesse l’électronique pour donner un style planant, atmosphérique et séduisant à ce premier opus. Les textes ont pour sujets l’amour, les relations humaines, le désir. Des thèmes universels pour une musique pop redoutable d’intelligence, avec des éléments qui captent aussi l’attention d’un public spécialisé.

Résultat : 20 millions d’albums vendus. Vu de 2025, No Angel n’a pas pris une ride. Normal, il était conçu pour plaire au plus grand nombre. Les choix de productions étaient pris pour n’être indentifiables ni à une époque, ni à un genre en particulier. Une perle de l’écriture à la composition, en passant par la production et l’interprétation.  

Le style Dido, discret mais influent

En 2003, Dido sortira Life For Rent, un second opus qui confirme son style : de l’électronique, des claviers aériens, quelques rythmiques hip-hop, un peu d’acoustique et un ensemble pop accessible au plus grand nombre. L’artiste britannique sait comment toucher chaque communauté musicale.

Si Life For Rent connaît un succès fulgurant, c’est en partie grâce à un certain Eminem. En 2000, le rappeur américain decide de sampler le titre de Dido, Thank You, pour le refrain de son magnifique Stan. Un épisode qui consolidera davantage la notoriété de la chanteuse pop.

En 2005, elle décide de s’offrir une pause de trois ans pour la conception de son album Safe trip home, commercialisé en 2008. Elle y collabore avec Brian Eno, Mick Fleetwood et Citizen Cope. Rien que ça.

Après 2008, on la retrouve sur la BO du film Sex and the City 2 avec sa chanson Everything To Lose. Puis, Dido s’accorde à nouveau une pause de cinq ans pour réfléchir à son album Girl Who Got Away, qui sort en 2013. À ses côtés, le rappeur Kendrick Lamar. 

La chanteuse britannique aime prendre son temps, quitte à s’absenter plusieurs années, avec le risque de se faire oublier. Pour cette raison, on la considère souvent comme une artiste sous-estimée. Il n’en est rien. Son niveau de vente en atteste avec force, tout comme son influence sur d’actuelles stars de la pop, telles que Billie Eilish ou Lana Del Rey. Il est temps de redécouvrir son No Angel, tout simplement intemporel. 

Les chansons indispensables de Dido

No Angel

• Here With Me
• Hunter
• Thank You

Life For Rent

• White Flag
• Life For Rent
• See You When You’re 40
• Do You Have a Little Time

Safe Trip Home

• Don’t Believe In Love
• Never Want To Say It’s Love
• Let’s Do The Things We Normally Do

Girl Who Got Away

• No Freedom
• Girl Who Got Away
• Sitting On The Roof Of The World

Still On My Mind

• Hurricanes
• Give You Up
• Take You Home
• Still On My Mind
• Chances