Hippolyte Girardot est venu à la rencontre des clients de la Fnac de Cannes à l’occasion de la sortie de son roman autobiographique « Un film disparaît ».
Quelques photos de la rencontre avec Hippolyte Girardot à la Fnac Cannes
Ces deux images montrent Hippolyte Girardot en train de s’exprimer à propos de son roman autobiographique et on voit un public qui est attentif aux paroles de ce dernier.
Événement Fnac à Cannes avec Hippolyte Girardot
Le jeudi 23 mai 2024, Hippolyte Girardot a été présenté à la Fnac de Cannes, créant ainsi un environnement chaleureux et convivial pour les clients et les curieux. Les spectateurs étaient variés, allant des amateurs de littérature aux personnes à la recherche de rencontres.
Grâce aux questions-réponses réalisées, les clients ont pu découvrir les sources d’inspiration de son nouveau roman « Un film disparait », un roman autobiographique. En se plongeant dans le labyrinthe de sa jeunesse à la recherche d’un film perdu, il s’interroge sur ses illusions et celles de cette époque.
En voici un extrait : « Je n’arrive pas à croire à ce qui vient de m’arriver. Coincé sur la banquette arrière entre Mohamed et Ali qui tentent de me réconforter, Randal à la manoeuvre de cette R30 aux amortisseurs foutus, nous traversons telle une boule de billard trempée dans l’huile ces avenues aux noms de héros communistes. J’ai envie de pleurer mais une boule de chagrin dure comme un kyste m’en empêche. Je veux retrouver ce rêve presque achevé, je veux m’asseoir à nouveau dans le noir pour lui donner forme et vie, je veux retrouver mon film. »
Entre tradition et art
Les origines familiales d’Hippolyte Girardot, acteur et réalisateur, remontent à la bourgeoisie française. Né à Boulogne-Billancourt le 10 octobre 1955, il a grandi dans un milieu où la culture et l’art étaient hautement valorisés. Son père, ingénieur, ainsi que sa mère, artiste-peintre, ont favorisé la curiosité intellectuelle et artistique de cette personne. En tant qu’enfant, Hippolyte était déjà très intéressé par les récits et les histoires, une passion qui s’est renforcée grâce aux nombreuses lectures et aux sorties culturelles que ses parents encourageaient vivement.
Girardot a été élevé de manière traditionnelle avant de se tourner vers des études d’art. Il a fait ses études à l’école de théâtre de Charles Dullin, où il a acquis une expertise dans le jeu d’acteur. Ses recherches ont été marquées par un intérêt prononcé pour le théâtre classique ainsi que pour le cinéma. Ces domaines d’intérêt académique ont fortement influencé son approche de l’écriture et de la réalisation, lui permettant d’allier une profondeur littéraire à une vision cinématographique.
Entre écriture et cinéma : les débuts couronnés de succès d’Hippolyte Girardot
Il n’a pas été facile pour Hippolyte Girardot de faire ses débuts dans le monde littéraire et cinématographique. Il a commencé à écrire des scénarios et à réaliser des courts-métrages après quelques petits rôles dans diverses pièces de théâtre. Il a connu son premier succès avec des films indépendants et des productions théâtrales, avant de se faire remarquer avec le film « La Famille Martin » en 1982, où il a su se démarquer par son talent d’acteur dans le film.
Avec des rôles marquants dans des films tels que « Un monde sans pitié » d’Éric Rochant et « Manon des Sources » de Claude Berri, Girardot a connu ses premiers succès. Non seulement ces films ont révélé tous ses talents d’acteur, mais ils ont également exposé toute sa capacité à choisir des projets artistiquement ambitieux. Ses performances lui ont permis de se fair valoir une reconnaissance croissante dans le monde du cinéma français, avec plusieurs nominations aux César.
Du rôle à la réalisation
Au fil des années, l’œuvre de Girardot a connu une évolution, passant de rôles purement acteurs à des contributions plus importantes en tant que scénariste et réalisateur. Il a ensuite abordé différents sujets, allant de la comédie dramatique à des sujets plus sérieux et reflexifs. Ce changement témoigne d’une maturité dans son approche artistique, qui a été caractérisée par une approfondissement psychologique et une sensibilité particulière aux réalités sociales actuelles.
Girardot a reçu de nombreuses récompenses pour son œuvre. Sa carrière a connu un tournant décisif en remportant le César du meilleur espoir masculin pour « Un monde sans pitié » en 1990. D’autres prix lui ont également été décernés, dont le prix Jean Gabin en 1994, qui récompense les jeunes talents du cinémafrançais. Ces reconnaissances ont pu consolidé sa position dans le milieu cinématographique et lui ont permis de collaborer avec des réalisateurs renommés, ce qui a été bénéfique pour lui.