Le trompettiste écossais, Malcolm Strachan nous dévoile son nouvel album, Point of No Return. Un chef-d’œuvre qui nous replonge dans les années 70.
Deuxième opus réussi
Malcolm Strachan sort son deuxième album trois ans après About Time. Difficile de faire mieux tant le premier essai était réussi. Il y parvient en variant les plaisirs. Point Of No Return est un album jazz gorgé de groove, de samba brésilienne et de rythmes latinos. De temps à autre, une balade sublime arrête le temps. Voir The Last Goodbye.
Un album très 70’s
Dans l’ensemble, cet opus nous ramène aux grandes heures des années 1970. La décennie du label C.T.I. de Creed Taylor, parfait mariage entre funk et jazz. Le label de son modèle Freddie Hubbard. Mais les 70’s, c’est aussi Herb Alpert, Stan Getz, le magistral Headhunters de 1973, le Power Of Soul d’Idris Muhammad et j’en passe. L’esprit de ces années-là est dans la musique de Strachan. Un jazz acoustique, cuivré, orchestral, mélodique, mélancolique et magnifique à l’image de Maybe Next Time. Mentions spéciales au jeu de batterie de Eroll Rollins et à la section de cuivres constituée de Atholl Ransome (sax tenor, flûte), Danny Barley (trombone) et Malcolm Strachan.
Un voyage
Vous l’aurez compris, Point Of No Return est un voyage musical entre Amérique du sud, du nord et Cuba. Un voyage dans le temps. Celui qui a déjà joué avec Amy Winehouse, Jamiroquai et Corinne Bailey Rae, entre autres, semble très inspiré. Il le transmet avec brio. Fortement conseillé !
