Faux coupable, flash-backs multiples et enquêtes à tiroir sont au menu de L’Affaire Alaska Sanders, le nouveau polar du Suisse Joël Dicker. Un livre dans lequel on retrouve son goût pour les histoires à rebondissements et les pistes multiples, et aussi son personnage culte, Marcus Goldman, héros du best-seller La Vérité sur l’affaire Harry Quebert.
Joël Dicker : une décennie de succès
Le goût de l’écriture a touché très tôt Joël Dicker : dès sa jeunesse en Suisse, il crée une revue dans laquelle il s’intéresse en particulier à la Nature et aux animaux.
S’il y manifeste déjà son appétence pour les récits haletants, c’est par un roman d’espionnage que l’auteur helvète est révélé, en 2010. Les Derniers Jours de nos pères, qui se déroule durant la Seconde Guerre mondiale, devient sa carte de visite, avec son sujet historique et son traitement à rebondissements.
Deux ans plus tard, il crée le personnage de l’écrivain-enquêteur Marcus Goldman à l’occasion de la rédaction de La Vérité sur l’affaire Harry Quebert. Ce polar plein de twists, véritable page-turner, connaît un succès fulgurant. Pour Joël Dicker, l’existence bascule : il apparaît vite comme LE nouvel auteur de policiers à la mode.
Dès lors, avec ses livres suivants, le jeune écrivain montre sa maîtrise virtuose des structures narratives et des intrigues à tiroirs. Que ce soit avec la saga familiale du Livre des Baltimore, le thriller La Disparition de Stephanie Mailer ou le « whodunit » façon Agatha Christie de L’Énigme de la chambre 622, Joël Dicker s’inspire à chaque fois d’un genre précis pour mieux en « personnaliser » les codes.
L’Affaire Alaska Sanders : sur les pas d’Harry Quebert
Avec L’Affaire Alaska Sanders, livre âpre et haletant, Joël Dicker a souhaité donner une suite au roman qui l’a fait connaître. C’est pourquoi on retrouve, en personnage secondaire, l’écrivain Marcus Goldman, dans ce nouveau roman qui suit une enquête tortueuse autour de la disparition d’une jeune femme.
Bien entendu, le lecteur a rendez-vous avec les nombreux rebondissements qui faisaient déjà le sel d’Harry Quebert à l’époque, avec une dose de noirceur supplémentaire.
Conçue comme une réflexion sur la culpabilité et le crime parfait, cette intrigue devrait encore une fois nous tenir en haleine un bon moment !