Le test Fnac.com
On a testé Hot Wheels Unleashed sur PS5
Qui aurait imaginé que les modèles réduits de voitures Hot Wheels feraient un jour l’actualité des consoles de nouvelle génération ? C’est le pari lancé par Milestone qui propose des courses totalement folles de jouets placés dans un décor grandeur nature. Que ce soit des parties rapides, de la compétition en ligne ou un mode histoire bien particulier, Hot Wheels Unleashed est surtout là pour faire rugir les moteurs et faire plaisir aux collectionneurs ainsi qu’aux curieux.
Hot Wheels City : le mode histoire
Le coeur du jeu se trouve dans un mode histoire qui nous fait découvrir Hot Wheels City avec différents arrêts marqués comme des épreuves et il faut réussir chaque épreuve pour pouvoir aller au prochain arrêt. Il existe 5 types d’épreuves différentes qui ont chacune une ou deux récompenses à obtenir :
- Secrets découverts : des missions qui ne sont pas dévoilées et qui se débloquent sous certaines conditions
- Course de boss : des missions dans lesquelles la seule condition de victoire est de franchir la ligne d’arrivée en premier
- Contre-la-montre : des missions qui vous imposent de franchir la ligne avant 2 temps précis
- Course rapide : des courses simples en 3 tours
La logique est assez simple, tout comme un Monopoly il faut avancer case par case afin de réussir à terminer les 98 épreuves. Il y a tout de même un petit hic pour l’avancée du jeu : il faut remplir absolument deux conditions différentes pour qu’une étape soit considérée comme réussie. Et il faut l’admettre, les courses contre-la-montre ont parfois des conditions plutôt difficiles à remplir et il faudra plusieurs essais et un bon choix de véhicule pour espérer (peut-être) faire un sans faute.
En dehors de ce petit hic, le reste des missions est accessible à tout type de joueur. La configuration du jeu vous permet à la fois de choisir un niveau de difficulté adapté à votre niveau (4 niveaux de difficulté différents), et garantit de ne pas s’enfermer dans une routine de jeu trop vite, grâce à l’enchaînement des différents types d’épreuves.
L’amélioration des véhicules est évidemment un point important du jeu. Ces derniers sont catégorisés en 4 classes différentes : commun, rare, légendaire et super chasse au trésor. Pour faire passer votre bolide à la classe suivante, il faudra dépenser de écrous, que vous aurez accumulés en progressant dans le mode histoire, ou en vendant certaines de vos voitures.
Amélioration / Destruction
Selon la classe et la puissance ou rapidité de votre bolide, vous serez plus enclin à vouloir en « sacrifier » certains en les vendeant ou en les détruisant. Ces deux possibilités vous permettent d’obtenir des écrous ou des pièces, utilisables encore une fois pour améliorer d’autres véhicules ou faire des achats dans la boutique. Ces achats dans le jeu ne nécessitent aucun micropaiement : les véhicules et les boîtes surprises du jeu s’achètent avec les pièces virtuelles du jeu.
Comme tout jeu de course, chaque modèle possède ses propres statistiques et le boost devient l’un des points essentiels lorsqu’il faut choisir un véhicule à conduire, à vendre ou à détruire. Il existe deux types de boosts qui correspondent à deux façons de courir différentes. Le premier boost, une barre, permet plus de contrôle en étant obligé d’appuyer sur la touche associée afin de l’utiliser. Le second, des jauges, permet plus de flexibilité en n’ayant qu’à appuyer une fois pour déclencher une d’entre elles.
Ce boost se recharge progressivement mais les dérapages réussis permettent de faire monter la jauge plus rapidement, et il y a énormément de virages à travers le jeu. Il est presque obligatoire d’utiliser le boost lors des courses face aux adversaires qui n’hésitent pas à en abuser. Il faut donc savoir lequel correspond le mieux à votre façon de jouer et lequel est le plus approprié à chaque course.
Une fois le mode Hot Wheels City terminé, et peut-être même avant de le terminer, les courses solo deviennent légèrement répétitives et il faudra se tourner vers les courses en multijoueur local ou en ligne. Mais si vous n’appréciez pas le fait de jouer contre d’autres joueurs ou que vous n’avez pas d’abonnement, ce sera la collection des modèles qui pourra vous faire rester plus longtemps sur le jeu.
Milestone annonce plus de 60 véhicules dont 4 issus du cinéma ou de la télévision et 21 de vrais constructeurs automobiles. Et ce n’est pas fini puisque les marques indiquées pour le Season Pass sont vraiment très tentantes : de Superman à Snoopy, en passant par Barbie, He-Man, Street Fighter, Aston Martin ou encore Les Tortues Ninja, il y aura de quoi faire en termes de jouets et en termes de véhicules qui feront rêver.
Le goût de la next-gen et la construction
Tout est super génial comme le disait Emmet dans La Grande Aventure LEGO. Devenez un maître constructeur avec le Track Builder qui vous permet de créer votre propre piste de course avec des pièces que vous obtenez au fur et à mesure de votre avancée dans le monde histoire. Il faudra suffisamment jouer afin de pouvoir faire de belles réalisations, les pièces fournies au début sont assez basiques, mais suffisent pour se lancer dans la création.
Ce mode n’aurait presque rien à se reprocher puisqu’il est très complet et réussit à faire en sorte que le joueur laisse parler sa créativité tout en le challengeant avec l’utilisation de l’espace en 3D. Mais la création en elle-même n’est pas la plus intuitive au début. Il faut un certain temps d’adaptation pour l’outil de création de pistes, et chaque piste prend pas mal de temps à être créé selon votre envie. Ce qui rend la création encore plus longue, c’est la « validation » qui est nécessaire pour enregistrer votre piste : armé d’un des véhicules les plus lents, vous devez tester la piste et franchir la ligne d’arrivée pour pouvoir enfin la sauvegarder en local et en ligne. Le but de cette sauvegarde en ligne est de pouvoir permettre à d’autres joueurs de pouvoir tester votre création, et de même pour vous qui pourrez vous amuser à découvrir les pistes d’autres joueurs dans le monde.
Avec la puissance des consoles actuelles, les pistes peuvent se permettre d’être énormes, même si elles ont une limite selon l’espace et selon le nombre de points qu’elles utilisent sur la limite imposée. Les capacités de la console se sentent d’un point de vue visuel avec des pistes qui donnent presque l’impression d’être les pistes que l’on pourrait monter chez soi. Le rendu est tellement fidèle qu’il suffit de voir le début des courses ou de zoomer sur les voitures pour avoir un rendu de jouet, c’est bluffant de s’imaginer des jouets sur des consoles aussi puissantes.
Mais le rendu visuel ne fait pas tout, le retour haptique de la manette DualSense de la PS5 nous permet d’être un peu plus conscient de l’expérience de jeu avec quelques vibrations : en début de course pour vous donner un indice sur le moment de l’accélération pour obtenir un boost, lors que la voiture augmente en vitesse, lorsque le véhicule se cogne, etc.
Le meilleur retour reste celui des gâchettes qui sont bien plus agréables à utiliser que les touches rond, croix, carré et triangle. Les accélérations se font vraiment ressentir et lors des boosts, la gâchette reste même bloquée pour bien faire comprendre qu’il n’est pas possible de ralentir ou de déraper. Il faut donc être prudent sur l’utilisation des boosts avant un virage ou en évitant les différents pièges qui peuvent surgir comme une araignée, un serpent ou un dinosaure.
Ce qu’il faut retenir :
– Une reproduction ultra fidèle
– Un grand nombre de véhicules à collectionner
– Un track builder puissant mais complexe au début
– Beaucoup de DLC de marques à venir