Les personnages principaux de Kaamelott

La Table Ronde

Arthur

Evidemment, comment commencer autrement que par Arthur Pendragon interprété par Alexandre Astier. Le Roi de Bretagne, chargé par les Dieux d’unifier la Bretagne, et de mener la bande de bras-cassés de Kaamelott à la quête du Graal. Fils illégitime d’Uther Pendragon, il fait ses armes à Rome mais reprend le trône de son père quand il parvient à retirer Excalibur de son rocher. Mal entouré, il passe plus de temps à se mettre en rogne contre les autres chevaliers, quand il n’est pas sans cesse interrompu par les incapables de sa cour. Colérique et râleur, il n’en demeure pas moins un grand sensible, toujours prêt à donner de son temps et de son énergie pour tirer les autres vers le haut. Dans les derniers livres de la série, rongé par le pouvoir et la difficulté de sa quête, il est traversé par une série de crises existentielles qui le verront partir à la recherche de sa descendance et abandonner le trône, en allant jusqu’à replanter Excalibur dans son rocher. Affaibli, en fuite, le sixième livre (et dernier de la série) se conclut sur une phrase : « bientôt Arthur sera de nouveau un héros ». Vivement le premier volet du film !

Lancelot

Peut-être le plus brillant des chevaliers de la table Ronde, Lancelot du Lac, alias Thomas Cousseau, est carré et très à cheval sur ses principes. Pourtant, et bien qu’il ait fait vœu de solitude, Lancelot tombe progressivement amoureux de la reine Guenièvre, délaissée par Arthur. Après avoir faussé compagnie à Kaamelott dans le Livre IV, il monte un camp rebelle avec sa bien-aimée et sombre au fur et à mesure des saisons dans la folie, au point de s’accaparer du trône laissé vacant par Arthur, manipulé par un mystérieux homme en noir qui use de sa soif de vengeance. Plus radical qu’Arthur, on finit le sixième livre sur la traque des chevaliers de la table ronde, qui contraint le roi à l’exil.

Perceval

Un des personnages les plus emblématiques de Kaamelott, tant il nous a offert une quantité pharaonique de répliques cultes. Incapable de mener une mission à bien, toujours dans les coups foireux et incapable de se souvenir de son propre nom, Perceval de Galles, joué par Franck Pitiot, est le pire chevalier de Kaamelott. Pourtant il est un allié proche d’Arthur, voire même parfois son confident, car son sens de la dévotion et sa loyauté sont sans égal. C’est bien là la clé de Perceval, il part de loin, mais il essaye. C’est déjà pas mal !

Karadoc

Interprété par Jean-Christophe Hembert, il n’est pas vraiment plus malin que Perceval, ils forment à eux deux la paire de chevaliers la moins futée du royaume. Toujours prompt à imaginer des nouvelles techniques de combat, ce ne sont pas les faits d’armes qui le caractérisent le plus. Karadoc est plutôt calé niveau saucisson, fromage et vin. Il ne part jamais sans son garde-manger, et ses missions ne vont souvent pas plus loin que la première taverne en sortant de Kaamelott. Car on le sait tous : le gras, c’est la vie.

Bohort

Le plus sensible et raffiné des chevaliers, Bohort a horreur de la violence et peur d’absolument toutes les bêtes qui peuplent les forêts (même les lapins adultes). Pas pratique pour un chevalier de la table ronde, et encore moins lorsqu’il s’agit de mener à bien des missions périlleuses. Et pour cause, il avouera, alors qu’il pense être sur son lit de mort, qu’il n’a jamais fait ses classes ni suivi la moindre formation militaire. Il reste néanmoins un allié de taille pour Arthur, car il est capable de se transcender dans de rares élans de sauvagerie ! Il est incarné par le talentueux Nicolas Gabion. 

La Famille du Roi

Guenièvre

La reine Guenièvre, jouée par Anne Girourard, a été donnée en épouse à Arthur lors de son accession au trône, afin de fédérer l’un des clans les plus importants de Bretagne, la Carmélide. Si elle a su s’accommoder de sa situation de mariée de force, ce n’est pas le cas d’Arthur, qui ne s’est jamais résolu à tenter de concevoir avec elle un héritier. Guenièvre, plutôt adepte des questions idiotes et dont la préoccupation principale est souvent la décoration du château, prend son envol lors des dernières saisons, notamment lorsqu’elle s’enfuit avec Lancelot, afin de vivre l’idylle qu’elle n’a jamais eu avec le Roi.

Léodagan

Le beau-père du Roi Arthur, joué par Lionnel Astier, qui lui a donné sa fille en mariage, est un vrai cynique, ambitieux et sanguinaire. Un vrai roublard qui ne jure que par la castagne, et si cela ne tenait qu’à lui, tout le budget du royaume passerait dans les tourelles et les instruments de torture. Pourtant, Léodagan a bien compris qu’il devait tenir son rang auprès de son beau-fils, et mener avec lui la quête du Graal. Pourtant, il ne manque aucune occasion pour assouvir sa soif de pouvoir, notamment quand il s’agit de viser le trône.

Séli

L’ambition principale de Dame Séli, la femme de Léodagan, est d’avoir son petit-fils intronisé comme roi de Bretagne, c’est pourquoi elle remet le sujet sur le tapis dès qu’elle en a l’occasion. Joëlle Sevilla joue une belle-mère acariâtre, créatrice de tartes qui ont toutes en commun le goût de brique, elle n’en manque pas une pour secouer les tire-aux-flans du château qui mangent à l’œil et roupillent aux frais du royaume.

Yvain

Simon Astier joue le rôle d’Yvain, le frère de Guenièvre, et donc beau-frère du roi Arthur est un tire-au-flanc ultime, pour qui toutes les excuses sont bonnes afin de dormir jusqu’à midi et éviter ainsi ses obligations de chevalier. On le croise le plus souvent avec son compère Gauvain, pas le dernier pour fuir toutes les responsabilités. Quand donne aux deux copains la mission de monter la garde dans une tourelle en bord de mer, ça devient une colonie de vacances pour ados attardés.

La cour de Kaamelott

Merlin

Bien qu’il ait plus de 800 ans, l’enchanteur de Bretagne, incarné par Jacques Chambon, fut le tuteur du jeune Arthur. Il n’excelle pas vraiment dans son art de druide, tellement qu’on finit par se demander s’il ne surfe pas simplement sur sa réputation ancestrale, et sur quelques réussites fortuites, comme la potion de conservation d’abricots ou celle du dessalage des filets de morues. Par contre, mieux vaut éviter de compter sur lui pour des potions ou des sorts vraiment utiles, ni pour improviser des blagues, car il est capable de plomber l’ambiance en quelques secondes.

Père Blaise

Chargé par les romains de répandre la parole évangélique, le Père Blaise, joué par Jean-Robert Lombart, est surtout devenu une sorte de secrétaire, en charge d’écrire la légende de la Table Ronde, bien qu’il soit excédé à chaque fois qu’il doive prendre des notes contradictoires. Bien qu’ayant du mal à diffuser le monothéisme catholique, il reste intransigeant sur certains points, comme la composition musicale ou l’instauration de la messe.

Le maître d’armes

L’un des seuls personnages dont on ne saura jamais vraiment le nom, le maître d’armes est le formateur d’Arthur, rigide et intransigeant sur son hygiène corporelle, ainsi que sur la régularité de leur entraînement. Spécialiste de l’insulte bien sentie afin de se mettre en jambe avant de jouter, il peut tout de même très rapidement tomber dans la débauche si ses nerfs le lâchent. Il est interprété par Christian Bujeau. 

Mevanwi

Mevanwi, alias Caroline Ferrus, la discrète femme de Karadoc, prend progressivement un rôle central dans les derniers livres de la série. Arthur ayant laissé Guenièvre s’échapper avec Lancelot, celui-ci prend Mevanwi pour épouse, et procède à un « échange d’épouses » avec Karadoc. Femme fatale, ambitieuse et manipulatrice, Mevanwi n’est pas du genre à se laisser marcher sur les pieds.

Venec

Toujours là où on ne l’attend pas, l’opportuniste Vénec est tour à tour marchand d’esclaves, proxénète, commercial en instrument de torture, bandit de grand chemin… Il passe entre les mailles du filet à chaque fois qu’il se fait prendre, car il a réussi à sortir Arthur de l’impasse plus d’une fois grâce à ses contacts et ses bons tuyaux. Venec est interprété par le comédien Loïc Varraut.