LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Jean-Louis V. (Montréal). La disparition, en novembre 2020, de Daniel Cordier, résistant, historien et marchand d’art donne l’occasion de lire ou relire Alias Caracalla dont la force est de contextualiser l’agonie de la III° République, la sidération des Français à l’invasion nazie, la révolte d’une jeunesse courageuse et le romantisme des illusions perdues de la Résistance.
Alias Caracalla
Le coup de cœur de Jean-Louis V. (Montréal)
La disparition, en novembre 2020, de Daniel Cordier, résistant, historien et marchand d’art donne l’occasion de lire ou relire Alias Caracalla dont la force est de contextualiser l’agonie de la III° République, la sidération des Français à l’invasion nazie, la révolte d’une jeunesse courageuse et le romantisme des illusions perdues de la Résistance.
L’histoire extraordinaire de femmes et d’hommes ordinaires
Dès l’annonce de la capitulation de la France face à l’envahisseur, l’auteur, tout juste âgé de 18 ans, décide avec quelques camarades de poursuivre le combat. Il quitte parents, amis, la promesse du confort douillet de la vie provinciale pour poursuivre la lutte en Afrique du Nord. Mais c’est en Angleterre qu’il finit par échouer. Dans un camp de réfugiés, il décide de s’enrôler dans les Forces Françaises Libres. A ses côtés, nous participons aux entraînements, aux doutes et aux joies de ces Français qualifiés de terroristes par Vichy.
Les petites mains
Parachuté à Montluçon, il devient par le hasard des rencontres et les nécessités d’une Résistance encore balbutiante, le secrétaire de Jean Moulin dont il va suivre, jour après jour et pas à pas, l’itinéraire pour unifier les réseaux, tromper la vigilance de la police et de ses mouchards. Le lecteur partage alors les doutes et les craintes de celles et ceux qui vivent dans la clandestinité pour que la France du lendemain n’ait pas à rougir de la France d’avant.
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Parution en mars 2011 – 1152 pages