LE CERCLE LITTÉRAIRE – Le coup de cœur de Nadine D. (Bandol). Il faut reconnaître que Joël Dicker a dû se fatiguer les méninges pour imaginer un tel scénario, c’est rocambolesque ! Il faut aussi admettre qu’il est fort reconnaissant à son éditeur disparu auquel il rend souvent hommage au cours de la narration. Il faut enfin constater que le lecteur reste stupéfait devant la multiplication des rebondissements : il en est essoufflé !
L’énigme de la chambre 622
Le coup de cœur de Nadine D. (Bandol)
Il faut reconnaître que Joël Dicker a dû se fatiguer les méninges pour imaginer un tel scénario, c’est rocambolesque ! Il faut aussi admettre qu’il est fort reconnaissant à son éditeur disparu auquel il rend souvent hommage au cours de la narration. Il faut enfin constater que le lecteur reste stupéfait devant la multiplication des rebondissements : il en est essoufflé !
De quoi est-il question ?
Venons-en à l’histoire : une mise en abîme d’un écrivain qui s’appelle Joël en train d’écrire son roman en le semant, de façon totalement inopinée, de louanges posthumes, sur Bernard de Fallois, son éditeur.
Joël vit à Genève (dont le lecteur peut retracer le plan après lecture tant la topologie des rues est précise) et se trouve à Verbiers pour s’y reposer dans un palace. Il y fait la connaissance d’une jeune femme à laquelle il confie son étonnement concernant l’une des chambres de l’hôtel. Cette chambre porte le n° 621 bis alors que la chambre 622 n’existe pas. C’est suffisamment intrigant pour que Scarlett, la dite voisine, l’incite à faire avec elle des investigations dont il pourra se servir pour écrire un nouveau roman.
L’énigme n’est pas seulement dans le titre !
Le lecteur est alors entrainé dans une succession de retours en arrière à des époques et années différentes et se sent souvent un peu confus, voire complètement perdu. Et pourtant… on arrive facilement jusqu’au bout des 569 pages, allez comprendre !!!
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Parution le 27 mai 2020 – 576 pages