Vous ne comprenez pas pourquoi tout le monde parle de ce film ? Vous ne connaissez pas cette fameuse réplique ou n’avez pas vu cette incroyable scène ? Pas d’inquiétudes, chaque mois, on vous aide à y voir plus clair et on vous explique pourquoi c’est culte. Et ce mois-ci, alors que sort le quatrième volet de Bad Boys, Bad Boys Ride or Die, on revient sur les trois premiers opus !
Deux acteurs mythiques
Will Smith et Martin Lawrence, les « Bad Boys » sont deux poids lourds du cinéma américain. A t-on vraiment besoin de présenter le premier ? Propulsé sur le devant de la scène grâce au Prince de Bel-Air, il cumule depuis les films à succès : Je suis une légende, Men in Black, Sept Vies, Hancock, Independance Day, I, Robot… Son partenaire à l’affiche, bien qu’ayant une carrière plus modeste, nous aura notamment beaucoup fait rire dans Big Mamma. Le duo qu’ils forment dans Bad Boys depuis 1995 marche à merveille ! Leur complémentarité à l’écran est une évidence, et c’est en grande partie sur cette belle relation que reposent les films. Après une résurection réussi avec Bad Boys For Life, on espère que le charme opèrera toujours dans le prochain opus.
Le porte-bonheur de Michael Bay
C’est le tout premier film du roi de l’explosion ! Et oui, en 1995, Michael Bay réalise son premier long métrage : Bad Boys. C’est un succès planétaire avec près de 141 millions de dollars de recettes ! C’est aussi le début d’une belle association formée par Bay et le mythique producteur Jerry Bruckheimer. Ce dernier aura d’ailleurs produit les trois films. On a souvent raillé Michael Bay pour sa très forte tendance à tout faire sauter dans ses films. Ce qui n’est pas tout à fait faux, c’est sûr, mais parfois, c’est assez jouissif. Dans Bad Boys 1 et 2, qu’il réalise, le réalisateur de Transformers est resté « soft ». On se souviendra tout de même de cette folle course-poursuite dans les bidonvilles cubains, par ailleurs construits pour l’occasion. Par la suite, il nous offrira de très beaux moments de cinéma, comme Armageddon ou Pearl Harbor.
Des films témoins d’une époque
En plus d’être un « ambassadeur » de l’American way of life, Bad Boys c’est le reflet d’une époque : bling-bling, avec ses voitures, ses vêtements et ses répliques qui fleurent bon les années 90, mais aussi cinématographique, avec beaucoup de spectacles (pour le deuxième épisode, une villa a été achetée juste pour pouvoir être pulvériser !) mais aussi et surtout, beaucoup d’action. En effet les deux protagonistes ont dû apprendre les procédures des services de lutte contre les trafiquants de drogue, mais se sont également entraînés au maniement des armes. Des pratiques devenues courantes aujourd’hui dans le cinéma.
Parce que Bad Boys !
L’ambition de la franchise est claire : amuser, divertir et en mettre plein les yeux ! Certains pourraient reprocher des facilités scénaristiques, là encore, tout est assumé ! On est là pour le divertissement et pour s’amuser avec ces deux flics complètement barrés ! Les Bad Boys nous ont offert des scènes cultes. On a tous en tête la scène culte lorsque les deux compères se rendent au beau milieu de la nuit chez leur capitaine afin d’avoir un mandat d’arrêt. A un détail près, Martin Lawrence, encore lui, est sous ecstasy ! Ou encore celle avec Reggie, ce jeune garcon qui, venu chercher la fille de Martin Lawrence, subit un interrogatoire « musclé » accompagné de menaces pour le moins lourdes.
Une licence qui dure
17 ans après Bad Boys 2, le dytique accueille un nouvel opus intitulé Bad Boys for Life. Alors que l’on pouvait craindre l’absence de Michael Bay à la réalisation, ses remplaçants Adil El Arbi et Bilall Fallah ont su offrir à cette suite inattendue l’aura des opus d’autrefois. Avec un scénario toujours prétexte à donner naissance à des scènes d’action aussi dantesques qu’imprévisibles, Bad Boys for Life se fait le digne héritier de la franchise de Michael Bay. Le duo Smith/Lawrence est de retour et conserve la même énergie qu’à l’orée des années 2000. Les répliques fusent dans des dialogues décomplexés dans lesquels abondent les références en tout genre. Bien que l’on puisse reprocher à l’histoire une trop grande simplicité, il demeure difficile de bouder son plaisir devant ce grand retour dans les années 90. Un film d’action hybride qui mélange l’ancien et le neuf pour créer un film séduisant aussi bien les fans de la première heure que les nouveaux venus. C’est pourquoi on ne peut qu’espérer que le nouveau volet de la saga saura poursuivre cette lancée. Après Bad Boys for Life, les deux réalisateurs sont désormais prêts à offrir une nouvelle impulsion à cette licence culte du cinéma bien Hollywoodien.
Toutes ces raisons et bien d’autres en font une franchise culte, et on est impatients de découvrir Bad Boys Ride or Die !