Avec Radiohead, il redéfinit le rock à chaque disque. En solo, c’est lui-même qu’il réinvente. Bien plus qu’un caméléon, Thom Yorke est un artiste profond et un homme qui tente de survivre à un siècle dégénéré. Son nouvel album Anima en est la preuve et est (très) attendu le 19 juillet 2019.
Avec Radiohead, il redéfinit le rock à chaque disque. En solo, c’est lui-même qu’il réinvente. Bien plus qu’un caméléon, Thom York est un artiste profond et un homme qui tente de survivre à un siècle dégénéré. Son nouvel album Anima en est la preuve et est (très) attendu le 19 juillet 2019.
Eminence discrète
Thom Yorke fait partie des musiciens les plus importants de sa génération. Qu’il s’agisse de ses travaux au sein de son mythique groupe Radiohead ou lors de ses collaborations diverses dont Atoms For Peace, l’auteur-compositeur britannique propose toujours des sons à l’avant-garde du rock. Sa carrière solo ne fait pas défaut à cette soif expérimentale pointue. Avec The Eraser et Tomorrow’s Modern Boxes, il s’aventure dans des contrées moins accessibles que celles parcourues avec Radiohead, toujours accompagné par son collaborateur Nigel Godrich. Reflets intimistes d’un artiste en perpétuel questionnement, ses œuvres intriguent et interrogent notre monde.
Collaborations dansantes
Son nouvel opus va encore plus loin dans cette confrontation musicale avec le monde contemporain. Accompagné d’un court-métrage réalisé par Paul Thomas Anderson et diffusé exclusivement sur Netflix, Anima plonge l’auditeur dans la tête du chanteur anglais. Plus que jamais, il emporte ses fans dans son univers torturé, décadent et étrangement serein. Entre cauchemars électroniques et plages minimalistes contemplatives, ce disque inquiétant et stellaire est une envoûtante odyssée auditive.