Avec sa mixtape French Cash sous le bras, le Stéphanois Zed Yun Pavarotti sera assurément la nouvelle météorite à venir s’abattre très bientôt sur la planète du rap francophone. Impact début juillet, à Paris, au Fnac Live Paris 2019.
© Marie Périlleux
Le mot du programmateur :
« Nombreux à cet âge, à peine la vingtaine, ont une ambition démesurée mais aucun autre que Zed Yun Pavarotti ne peut prétendre à occuper le devant de la scène dans un avenir si proche. Il vit son rap comme une catharsis, créant ainsi un univers à la fois original et personnel, dans lequel il est étonnamment facile de se laisser glisser. Cloud rap, ambiance brumeuse et mélancolique… »
D’un Z qui veut dire Zed
La vingtaine à peine, le visage tatoué, la mine mélancolique c’est à pas de Velours, titre de son dernier single, que le sombre Zed Yun Pavarotti est sorti de l’ombre. Mais une poignée de curieux, parmi lesquels 2Keyz, Junior Alaprod, Le Motif ou MHD, s’est chargée de prêter main forte à cet énigmatique trublion, fan de Yung Lean et de Lucian Pavarotti.
Flow âpre pour cloud trap
Après Grand zéro en 2018, après avoir ouvert les Zénith respectifs de Columbine et Orelsan, Zed Yun Pavarotti est déjà de retour avec French Cash. 16 titres de cloud trap au flow âpre, nourri d’un parcours déjà semé d’embûches. Ascension en cours donc pour celui qui fait de Saint-Etienne la grise le nouveau cœur battant du rap français.